Quand les forces du PGE et de l’opportunisme soutiennent la partition de Chypre
Dans le cadre des débats sur le rapport sur les progrès de la Turquie, la semaine dernière au Parlement européen, le Groupe des Verts, représenté par Daniel Cohn-Bendit, a dénoncé chez l'UE une absence de pression suffisante sur Chypre pour la réunification.
Il a donc proposé un amendement qui exigerait du président du Conseil européen « d'inviter deux observateurs pour représenter la communauté turco-chypriote au Parlement européen, dans la perspective des prochaines élections européennes de 2014 ».
Dans le fond, cela légitime de fait la partition de Chypre. L'amendement a été rejeté par 412 voix (dont celles des 2 députés du KKE) et 135 pour. Parmi les voix « pour » se trouvaient des dirigeants de premier plan du Parti de la Gauche européenne (PGE), Jean-Luc Mélenchon et Younous Omarjee, de France, ainsi que le député allemand de « Die linke », Jurgen Klute, démontrant concrètement qu'ils soutenaient dans les faits la partition de Chypre en reconnaissant l’État fantoche et en faisant pression pour un nouveau « plan Annan ».
Voilà une preuve du rôle dangereux que jouent le Parti de la gauche européenne et l'opportunisme international, des forces dites « de gauche » qui se révèlent être des forces qui servent les intérêts du capital et bafouent ainsi la lutte historique et juste du peuple chypriote.
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