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Contribution d'Aleka Papariga, secrétaire générale du KKE à la Rencontre Internationale des Partis Communistes et Ouvriers



Nous tenons à vous remercier d'avoir accueilli la réunion dans un pays, dans une région qui a souffert pendant des années et aussi plus récemment, car l'intervention impérialiste et l'invasion sont presque une constante qui marque tous les niveaux de la barbarie et de l'autoritarisme. La Grèce est également une partie de l'ensemble de la région et pour cette raison nous ressentons toujours  qu'il est de notre devoir non seulement d'exprimer notre solidarité internationaliste, mais aussi de prendre sérieusement en compte les évolutions qui ont un impact aussi sur notre pays, un pays capitaliste qui est complètement partie prenante dans les objectifs stratégiques de l'UE, l'OTAN et des États-Unis avec l'accord volontaire de la grande majorité des forces politiques. Nous avons condamné l'accord stratégique que la Grèce a signé avec Israël, parce qu' il n'a strictement rien à voir avec les intérêts communs des peuples, mais parce qu'il est lié à des objectifs stratégiques anti-populaires  de la bourgeoisie dans notre pays et aussi en Israël. Il s'agit d'une coopération stratégique, à la fois militaire et économique, qui vise à la participation à la lutte inconditionnelle et implacable pour les ressources énergétiques et des ressources de la région en général. La Grèce est disposée à contribuer aux interventions militaires d'Israël en particulier si Israël décide d'attaquer l'Iran. En effet, la Grèce effectue des exercices militaires conjoints avec Israël, qui comprennent des exercices identiques aux opérations militaires contre la Syrie ou contre l'Iran.

Ce n'est pas du tout accidentel  si le gouvernement grec n'a pas exprimé sa sympathie avec le peuple palestinien tourmenté et de nouveau bombardé, pas même à un niveau formel, alors que les autres partis de l'opposition sont essentiellement silencieux.

Bien que l'ensemble de la région ait souffert pendant de nombreuses années de l'intervention impérialiste multiforme au profit des gouvernements réactionnaires et des régimes,  la situation que nous avons connue au cours des dernières années et encore aujourd'hui, est directement liée à l'évolution de la crise profonde et prolongée de l'économie capitaliste dans la zone euro. Elle   a un impact direct au niveau mondial et effectivement sur les anciens, ainsi que sur les nouveaux centres du pouvoir impérialiste .

La crise que nous traversons, qui a eu les États-Unis comme point de départ, est la continuation de la crise qui a éclaté à la fin des années 1990 dans les soi-disant tigres asiatiques, en Russie et dans les pays d'Amérique latine. La reprise qui a eu lieu n'avait pas atteint les précédents taux de rendement. Nous n'excluons pas du tout une reprise anémique qui sera suivie d'une crise plus profonde synchronisée dans l'UE, les États-Unis et le Japon.

Le système capitaliste ne peut pas gérer la crise aussi facilement qu'il le pouvait avant. Il ne peut pas gérer les conséquences de la pauvreté et de la misère comme il le faisait auparavant. Bien sûr, cela ne signifie pas que le système s'effondrera de lui-même, à cause de ses contradictions, à moins qu'un puissant mouvement ouvrier apparaisse dans chaque pays, capable de lancer un assaut général et d'être prêt lorsque la situation révolutionnaire éclate, ou semble imminente. Le mouvement révolutionnaire ne sortira pas soudainement, il est en  cours de préparation, il est  en train de s'éduquer, il acquiert de l'expérience dans les luttes quotidiennes.

Le déclenchement de la crise généralisée et synchronisée de l'économie capitaliste a mis au premier plan  le caractère historiquement dépassé et inhumain du système capitaliste contemporain, et la nécessité temporelle  du socialisme, le besoin  pour le mouvement communiste international de se regrouper.

La question est quel mouvement ouvrier, quel mouvement populaire peut traverser le rude chemin qui est plein de virages, de montées et de descentes, sans se piéger, sans dégénérer depuis que l'expérience antérieure et récente a rendu en grande partie évident un tel danger. Quel mouvement des peuples et des travailleurs se lèvera contre l'agressivité impérialiste, ouvrira un front contre la guerre impérialiste, contre la paix impérialiste, afin que les peuples ne versent plus leur sang pour les intérêts des impérialistes.

La ligne pour le renforcement du mouvement ouvrier, son alliance avec les couches populaires, peut être testée, être préparée, et mener les luttes quotidiennes sur une seule voie: la voie de la lutte émancipée pour des objectifs anti-monopole et anti-capitaliste au niveau national et sur le plan de la coopération internationaliste et de l'action commune.

Aujourd'hui, le patriotisme contemporain s'exprime avec la lutte pour le renversement du capitalisme, pour le socialisme. Aucun pays capitaliste, quel que soit le  progrès de la démocratie parlementaire, ne peut garantir l'indépendance nationale de son peuple, le respect des droits souverains si ce n'est dans un sens purement formel et sans contenu substantiel.
Nous suivons de près les réflexions, les discussions qui ont lieu au sein du mouvement communiste concernant l'impérialisme, la stratégie du mouvement, les accusations lancées contre la politique libérale de gestion du système capitaliste. À notre avis, aujourd'hui, il vaut la peine d'avancer et procéder par bonds dans l'activité pratique et dans l'effort pour rallier plus largement les travailleurs et les masses populaires et il est tout aussi important de clarifier les graves problèmes idéologiques et théoriques qui sont liées à la stratégie et la tactique du mouvement contre l'impérialisme.

La ligne politique qui prévaut aujourd'hui au niveau mondial n'est pas simplement une  recette de la gestion libérale, telle qu'elle est habituellement revendiquée. Indépendamment des différences partielles entre recettes libérales et sociales-démocrates, elles constituent la stratégie contemporaine en faveur des monopoles qui a été élaborée à la suite de la crise de 1971-1973 comme une réponse au problème de la baisse tendancielle du taux de profit, pour  tomber dans des conditions de rivalité inter-impérialiste et dans l'aiguisement du développement inégal, qui sont dans l'ADN du système capitaliste international.

Les composantes de la ligne politique contemporaine pro-monopole sont la force de travail à bon marché, les restructurations réactionnaires, la «libéralisation», les privatisations, l'intervention impérialiste et la guerre pour la redistribution des marchés.

Cette politique pro-monopole a été suivie et est actuellement suivie par les forces gouvernementales libérales et sociales-démocrates et même par les gouvernements de centre-gauche au cours des trente dernières années. Elle a commencé par les États-Unis et la Grande-Bretagne et s'est étendue à l'UE. Au 20e siècle, ni la gestion libérale, ni la gestion keynésienne n'ont pu être en mesure d'annuler soit la crise économique ou la guerre impérialiste et ils ne le peuvent pas davantage maintenant.

Une question centrale est de convaincre la section la plus large possible de la classe ouvrière, des travailleurs, sur le caractère véritable de la crise; une crise de suraccumulation sur la base de la propriété capitaliste et de l'exploitation de classe, à l'aide d'arguments face à l'effort systématique pour désinformer et obscurcir afin de dissimuler les vraies causes et les facteurs de la crise; les théories concernant les «capitalisme de casino», concernant une crise qui serait simplement due au système financier, en raison de la "surconsommation" ou à l'inverse en raison de «sous-consommation».

Le mouvement ouvrier et ses alliés ne doivent pas être pris au piège dans les diverses formules pour la gestion de la crise qui apparaissent aujourd'hui dans l'Union Européenne, mais aussi au niveau international car il n'y a pas de formule pour sortir de la crise en faveur du peuple. En outre, toutes les formules qui ont été clairement exprimées sont basées sur la force de travail à bas prix. Elles nuisent à une grande partie des couches modestes et moyennes et soutiennent les restructurations capitalistes.

Aujourd'hui, il y a un débat intense et de sérieux désaccords entre les États-membres de l'UE, entre les sections de la bourgeoisie dans chaque pays, entre partis politiques bourgeois, quant à savoir si une faillite contrôlée constitue une solution, à savoir si la zone euro doit rester intacte, à savoir si l'Union européenne doit se transformer en une fédération qui sera très probablement conduite à expulser certains États, etc

La théorie selon laquelle la sortie de la zone euro et même de l'UE aiderait un gouvernement bourgeois à se libérer des engagements d'une monnaie unique, à imprimer son propre argent, pour attirer les investisseurs qui parient sur une monnaie nationale sous-évaluée, etc... est encouragée par des officiels de milieux politiques et économiques bourgeois.

Cette position a un caractère de classe dans la mesure où elle est promue par des sections de la classe bourgeoise et les spéculateurs et n'a aucun rapport du tout avec la position de classe du KKE pour le pouvoir populaire de la classe ouvrière, le désengagement de l'UE, l'annulation unilatérale de la dette et la socialisation des monopoles, pour des coopératives populaires de production dans l'agriculture intégrées dans une large mesure à la planification centrale.

Les forces opportunistes qui prennent position contre la recette allemande soutiennent un relâchement de la politique budgétaire et une faillite contrôlée, et en effet ils font la promotion du point de vue  selon lequel il s'agit d'un programme de transition politique pour la lutte et le pouvoir avec lequel  les intérêts des monopoles et des travailleurs peuvent être équilibrés. Un tel programme gouvernemental qui a de bons résultats à la fois pour les monopoles et pour les peuples n'a jamais existé nulle part et il n'existe pas aujourd'hui, c'est-à-dire qu'il n'a jamais été confirmé au niveau national ou dans un groupe de pays. Ce n'est pas un hasard si aucun pays n'est invoqué comme un exemple de la mise en œuvre d'un tel choix.

Nous sommes dans une période où les contradictions inter-impérialistes dans les conditions d'une crise profonde poussent des sections de la classe bourgeoise, toute la classe bourgeoise de l'un ou l'autre pays de choisir s'ils vont rester dans un camp impérialiste ou s'ils se déplaceront dans un autre, de décider à quelle puissance impérialiste il est dans leur intérêt de se rallier. Des réalignements ont lieu dans les alliances impérialistes, il y a une fluidité à ce sujet, ce qui à notre avis est également lié à l'ensemble de la région de la Méditerranée orientale et même à l' Afrique du Nord.

L'alignement du mouvement syndical et de ses alliés avec l'une ou l'autre formule de gestion, avec l'une ou l'autre puissance impérialiste, signifie la soumission et l'enrôlement sous un faux pavillon. Regardez la situation à l'intérieur de la zone euro.

Les classes bourgeoises allemandes et françaises sont confrontées à de graves dilemmes liés à l'avenir de la zone euro. Malgré leurs contradictions, elles sont arrivées à un compromis temporaire fragile, comme ils l'ont fait dans le passé, ce qui n'allège  pas la barbarie des mesures anti-ouvrières et les réformes réactionnaires, et ce qui n'annule pas non plus les causes de l'accentuation des contradictions inter-impérialistes.

La tendance dominante dans la classe bourgeoise allemande place le renforcement  de l'euro, la stabilité de la monnaie comme une priorité, et refuse d'assumer les coûts de la dépréciation du capital dans les pays endettés. Une deuxième tendance qui se renforce dans l'UE est celle qui veut garder intacte la zone euro afin que le marché européen ne se contracte pas face à la rude concurrence internationale. Une troisième tendance remet en question la forme actuelle de la zone euro dans son ensemble et  donne la priorité à l'approche de l'axe Chine-Russie.

Les gouvernements bourgeois, les libéraux, les sociaux-démocrates et les soi-disant partis de la nouvelle  gauche s'alignent derrière les forces qui expriment les contradictions et cherchent à assimiler le mouvement ouvrier et ses alliés dans l'une ou l'autre version de la gestion qui sont schématiquement caractérisées comme étant  l'une restrictive et l'autre expansive.

Nous sommes certains d'une chose, sans sous-estimer les difficultés placées dans la voie du renforcement du mouvement par les illusions et les vues utopiques que des sections objectivement plus importantes de la classe ouvrière viendront s'opposer aux solutions bourgeoises de gestion qui tentent de contrôler  l'étendue de la dépréciation du capital et la répartition des dommages entre ses diverses sections.

Les partis communistes, l'avant-garde radicale ne doivent pas perdre leur indépendance de pensée et d'action face aux différents blocs qui sont partisans de l'une ou l'autre puissance impérialiste, avec une section de la classe bourgeoise contre une autre, en faveur des couches moyennes supérieures.

Le caractère anti-monopole anti-capitaliste de la lutte doit être renforcé et les engagements et la dépendance dont les pays et les peuples souffrent quand ils sont assimilés dans les unions impérialistes comme l'OTAN et l'UE, doivent être traitées à partir de ce point de vue.

Le caractère de patriotisme contemporain est identifié avec le renversement du pouvoir bourgeois et la propriété capitaliste des moyens de production, le retrait de toute coalition capitaliste inter-étatique et des alliances impérialistes.

Par conséquent, le soi-disant front anti-allemand, ou le front anti-américain c'est à dire contre les Etats-Unis, ne peuvent pas exprimer ou caractériser en soi la lutte contre l'impérialisme, contre les conséquences de la crise. Nous  aussi ne devons pas ignorer le fait que le capitalisme monopoliste, c'est-à-dire l'impérialisme détermine le destin et l'évolution des États qui n'appartiennent pas organiquement aux unions impérialistes. Il n'y a aucun pays aujourd'hui, qui ne soit pas connecté d'une façon ou d'une autre avec le système mondial et régional de l'impérialisme, c'est-à-dire au marché capitaliste mondial, et  ses marchés régionaux. La voie de développement capitaliste est le chemin qui mène à l'assimilation lâche ou serrée dans le système impérialiste et pour cette raison, la lutte anti-impérialiste, avec laquelle nous avons affaire à la phase impérialiste du capitalisme, est une lutte anti-capitaliste.

Les gens  ne deviennent pas des militants quand ils sont influencés par des opinions qui  détachent la ligne politique impérialiste du capitalisme monopoliste, qui identifient l'impérialisme uniquement avec l'inégalité des relations internationales, l'intervention impérialiste et la guerre. C'est-à-dire quand les contradictions internes sont détachées des contradictions inter-impérialistes.

Le Parti communiste doit conduire l'organisation indépendante de la résistance populaire des travailleurs sous toutes ses formes, de sorte que la résistance est connectée à la lutte pour la défaite complète de la classe bourgeoise, nationale et étrangère comme si c'était un envahisseur, de sorte que la lutte contre la guerre soit connecté à la conquête du pouvoir d'une manière pratique. Un front populaire des travailleurs doit être formé à l'initiative et sous la direction du parti dans toutes les formes d'activité, avec le slogan: "Le peuple  va offrir la liberté et la sortie du système capitaliste qui, tant qu'il règne, apporte la guerre et la paix avec un pistolet sur la tête du peuple."

Aujourd'hui en Grèce nous soutenons l'Alliance Populaire qui exprime les intérêts de la classe ouvrière, les semi-prolétaires, les artisans pauvres et les agriculteurs pauvres, les travailleurs  scientifiques indépendants aussi qui, même si ils ont encore plus de liberté que les salariés,  seront transformés de plus en plus en salariés dans les grandes entreprises capitalistes avec un revenu faible ou en chômage partiel. De ce point de vue, nous rejetons tout soutien aux forces politiques qui se placent derrière l'une ou l'autre formule de gestion.

Il y a des processus qui ont lieu aujourd'hui en Grèce pour la réforme du système politique. Le système de bipartisme alternance entre la ND libérale et le PASOK social-démocrate ne peut plus fonctionner, notamment en raison de la désintégration du PASOK. Une grande partie de l'appareil cadre du PASOK, des sections de l'aristocratie ouvrière et des syndicalistes de cogestion, les sections des couches intermédiaires qui fonctionnaient comme des satellites des monopoles, ont changé de parti, ils ont sauté sur SYRIZA. SYRIZA se transforme d'un parti opportuniste en successeur de la social-démocratie conservant certains slogans afin de garder son profil de nouvelle gauche communiste.

Le KKE a résisté à la pression importante qui a été exercée sur lui afin qu'il accepte de participer à un gouvernement avec à sa base SYRIZA, c'est à dire de participer à un gouvernement qui aurait des positions programmatiques avec une orientation claire de soutien au développement capitaliste de façon contradictoire, ce qui détermine à l'avance son assimilation complète quand il devient une majorité gouvernementale.

Cette position a eu un coût électoral, mais il n'a pas privé le parti de sa capacité à mobiliser et à organiser les masses populaires après les élections. C'est un investissement pour l'avenir d'un mouvement qui  évitera les pièges dangereux et les maladresses qui nuisent aux intérêts du peuple et qui à la fin le brise  pour une longue période de temps.

Le KKE a clairement exprimé sa position à partir de la première minute de la mobilisation dans les pays d'Afrique du Nord et le début du conflit armé en Syrie. Quelle que soit la participation populaire qu'on a constaté, en particulier en Egypte et en Tunisie, elle a certainement exprimé les problèmes des gens, les droits des travailleurs, le désir d'un changement de ligne politique. Mais nous ne pouvons pas fermer les yeux sur le fait qu'elle a été soit provoquée soit utilisée par de fortes puissances impérialistes dirigées par les Etats-Unis et  ses concurrents pour le contrôle des ressources naturelles, dans le but de changer les gouvernements par des forces qu'ils pourront mieux contrôler. Nous avons dit clairement que c'est une partie du plan que Bush avait proclamé comme un plan pour la «démocratisation» des pays arabes, du monde arabe. Les événements en Syrie ont pour origine  les problèmes économiques, sociaux et politiques que la classe ouvrière et d'autres couches populaires subissent. Mais nous sommes contre toute tentative d'intervention impérialiste par les USA, l'UE, l'OTAN, Israël, la Turquie, le Qatar, l'Arabie saoudite.

Nous avons révélé au peuple grec que les USA, l'UE et Israël sont intéressés à déstabiliser et affaiblir l'équilibre des forces au sein du régime bourgeois syrien, parce que son dirigeant est un allié de la Palestine et du Liban, qu'il est opposé aux positions impérialistes et aux plans des Etats-Unis, de l'OTAN et d'Israël qui, aujourd'hui bombarde impitoyablement Gaza et occupe des territoires palestiniens, libanais et syrien. L'affaiblissement, le renversement du régime syrien aiguise les appétits des impérialistes pour attaquer l'Iran et procéder à de nouveaux démembrements des États de la région, à savoir un effet domino de déstabilisation et de sang versé, quelque chose qui va apporter de nouvelles guerres impérialistes et des interventions.

Nous pensons que nous devons tous travailler pour le bien commun de la lutte anti-impérialiste anti-monopole, pour le désengagement de nos pays des organisations impérialistes, pour le retrait des bases militaires étrangères et des armes nucléaires, le retour des forces militaires des missions impérialistes , et l'intégration de cette lutte dans la lutte pour le pouvoir.


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