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Entre deux rudes batailles


Article de la Section des Relations Étrangères du CC du KKE

La Grèce continue à attirer l'attention des travailleurs dans beaucoup de pays du monde, vu qu' elle se dirige vers des nouvelles élections cruciales, qu' auront lieu probablement le 17 juin, après l' échec des tous les trois premiers partis de former un gouvernement de coalition. A en juger par les articles pertinents qu' on trouve dans des journaux communistes ou progressifs, des magazines et des sites web, il semblerait qu' un élément d' intérêt particulier est celui des résultats des élections récentes, ainsi que la ligne politique tracée par le Parti Communiste Grec (KKE), qui s' est trouvé, pendant les derniers jours, dans la ligne de mire de divers analystes. Mais, commençons par le début.

Sur les résultats des élections du 6 Mai

Les élections du 6 Mai ont créé une nouvelle scène politique puisque les trois partis qui ont gouverné ensemble, en soutenant la politique anti-peuple du capital et de l' Union Européenne (UE) ont connu une baisse électorale importante. Plus précisément:

Le PASOK social-démocrate n' a reçu que 833.529 votes, soit 13,2%, une chute sans précédent de -2.179.013 votes ou -30,8%.

La Nouvelle Démocratie libérale a obtenu 1.192.054 votes et 18,9%, soit une chute de -1.103.665 votes ou -14,6%.

Le parti nationaliste LAOS n' a même pas pu atteindre la limite électorale et ne sera pas représenté au parlement, ayant obtenu 183.466 votes ou 2,9% soit une chute de -201.739 votes ou -1,6%.

Néanmoins, le changement de la scène politique ne constitue pas en même temps un renversement de la scène politique, puisque c' étaient les forces qui soutiennent la politique de la «voie à sens unique de l'UE» qui ont profité, en premier lieu, de la colère des travailleurs. La majorité des électeurs des partis bourgeois se sont dispersés principalement vers des partis idéologiquement proches. Plus précisément:

SYRIZA, une alliance des forces opportunistes qu' avaient quitté “par la droite” le KKE (pendant les scissions de 1968 et 1991) et qui, pendant les dernières années, a été rejointe par des forces provenant du PASOK social-démocrate, a obtenu 1.061.265 votes et 16,8% avec une hausse de +745.600 votes ou +12.2%.

Une scission par le SYRIZA, la Gauche Démocrate (DIMAR), qui, a son tour, a été rejointe par des ex-députés et membres de l' élite de PASOK, a obtenu 386.116 votes ou 6,1%.

En outre, la dispersion des votes s' est dirigée, aussi, vers des partis réactionnaires et nationalistes tels que les «Grecs Indépendants», issus de la ND, qui ont obtenu 670.596 votes ou 10.6%, et le parti fasciste et nazi de l' «Aube Dorée»

qui a obtenu 440894 votes ou 7%.

De plus, environ 20% des électeurs ont voté pour des dizaines de partis qu' ont participé aux élections mais n' ont pas atteint la limite de 3%.

Le KKE a marqué une faible hausse lors de ces élections législatives, c'-est-à-dire 536.072 votes ou 8,5%, soit +18.823 votes ou 1%. Vingt-six députés ont été élus (des 300 sièges au Parlement), cinq plus qu' avant. Dans les quartiers ouvriers le KKE a obtenu un pourcentage presque deux fois supérieur à son taux moyen. En effet, dans une des 56 circonscriptions électorales (Samos- Ikaria), le KKE est s' est classé premier avec 24,7%.

Le CC du KKE a tiré des premières conclusions sur les résultats du scrutin. Dans sa communication, entre autres, “ le CC salue les milliers de travailleurs, hommes et femmes, et les chômeurs qui ont apprécié la combativité, la cohérence et la vérité claire des paroles du KKE, le militantisme et le désintéressement des communistes, et qui l’ont soutenu aux urnes, quel que soit leur degré d'accord avec sa proposition politique générale. Une grande partie des travailleurs, ainsi qu'une partie des électeurs du Parti, sous la pression de l'exacerbation des problèmes populaires, les slogans trompeurs concernant la renégociation du mémorandum et le soulagement immédiat pour les travailleurs, n’a pas pu comprendre et tenir compte de la différence entre un gouvernement et un pouvoir réel. Néanmoins, le CC note que “la proposition politique du KKE sur la lutte pour le pouvoir ouvrier populaire se trouvera au cœur,dans la prochaine période, parmi le peuple, comme la différence entre le gouvernement et le pouvoir populaire réel deviendra encore plus claire, ainsi que la proposition globale concernant les problèmes immédiats de survie du peuple et le pouvoir ouvrier populaire. De ce point de vue, l’activité politique électorale du KKE, en harmonie avec sa stratégie, comme il se doit, constitue un héritage important pour les années à venir”.

Concernant le SYRIZA

Certains médias bourgeois internationaux, en présentant le SYRIZA comme le “vainqueur” des élections du 6 Mai, n' ont pas regardé au delà de son nom “Coalition de la Gauche Radicale ” et ont conclu qu' il s' agit d' un parti de gauche radical, voire communiste. Bien sur, cela ne trouve pas d' appui dans la réalité. La force centrale au sein du SYRIZA est le parti “Coalition de Gauche ” (SYN) qui a un programme politique social-démocrate. En 1992, ce parti a voté pour le traité de Maastricht dans le parlement grec et il est défenseur de l' Union Européenne impérialiste, que, selon SYN, peut être améliorée. En général, il présente un programme de gestion du système capitaliste. Il a adhéré à la campagne anticommuniste contre l' URSS et les autres pays socialistes qu' on a connu pendant le 20eme siècle. SYN est membre du Comité Exécutif du soi-disant “Parti de la Gauche Européenne”, un instrument de l' UE pour éradiquer les caractéristiques communistes des PC des pays de l' UE.

A part de SYN, au sein du SYRIZA se regroupent des forces provenant du PASOK social-démocrate, ainsi que d' autres plus petits groupes ultra-gauchistes trotskystes, mais aussi des groupuscules ex- “maoïstes” mutants, qui ajoutent de l' “épice” politique au “menu” social-démocrate et anticommuniste essentiel. Le but principal de cette formation est la diminution de l' influence électorale, syndicale et politique du KKE. En effet, pendant les dix dernières années il y a de nombreux exemples qui démontrent le caractère anti-KKE de cette formation politique. Dans des dizaines de syndicats, de fédérations sectorielles et de centres ouvriers (conseils syndicaux locaux), les forces du SYRIZA collaborent et forment des alliances électorales avec les forces du PASOK afin d' entraver l' élection des représentants communistes aux organes syndicaux de plus haut niveau. Le SYRIZA est l' ennemi juré du Front Militant de tous les Travailleurs (PAME), un rassemblement des syndicats de classe, alors qu' il collabore d' une façon ouverte avec les forces gouvernementales et celles dirigées par les employeurs au sein des organes des confédérations syndicales compromises du secteur privé (GSEE) et public (ADEDY). En plusieurs cas, ils ont tenu une position similaire pour les élections locales. L' exemple de leur position lors des élections locales de 2010 en Ikaria est très caractéristique. Le KKE est une force politique majeure dans cette ile que, dans le passé, avait servi comme endroit d' exile des communistes. Lors des élections de 2010 le SYRIZA a collaboré avec le PASOK social-démocrate, la Nouvelle Démocratie libérale et le LAOS nationaliste afin que l' ile n' élise pas un maire communiste. Le candidat du KKE a obtenu tout seul le 49,5% des votes et la mairie été gagnée par la coalition anti-KKE avec, à peine, quelques centaines des votes de plus.

Aujourd'hui le SYRIZA essaie d'attaquer le KKE par le biais de propositions d'utilité politique sur la soi-disant “unité de la gauche”, dans une tentative de faire le KKE effacer des pages entières de son programme, abandonner ses principes et accepter la politique de la gestion du capitalisme, proposée par le SYRIZA.

En fonction de tous ces éléments, le moins que l'on puisse dire, c' est que la position de certains PC n' a pas été responsable, c' est-à-dire le fait que, sans connaître la situation réelle en Grèce, ils se sont empressés de saluer la hausse électorale de cette formation opportuniste et anticommuniste au nom de la hausse électorale de “la gauche”. Ils ont salué un ennemi juré du KKE, un ennemi dont la participation dans un gouvernement de coalition des défendeurs de l' UE a été proposé par le président da le Fédération des Industriels Grecs.

L'illusion de "l'unité de la Gauche"

Et le mensonge du "gouvernement de la Gauche"

il n'y a pas peu des travailleurs politisés, qui de différents pays d'Europe et du monde, posent la question: Pourquoi le KKE ne mets pas de l'eau dans son vin, pourquoi il insiste sur la ligne politique de la concentration des forces sociales qui veulent lutter contre les monopoles, contre le capitalisme, contre les associations impérialistes, pour le pouvoir du peuple et des ouvrières qui ne soutient pas la politique de «l'unité de la gauche», la lutte pour corriger la réalité capitaliste, et l'UE par une coopération politique ou gouvernementale avec d'autres forces de la «gauche» et forces sociale-démocratiques, comme autres Parties communistes en Europe le font?

Tout d'abord, le KKE depuis longtemps a faite clair que les concepts de «Gauche» - «Droit» ne correspond pas à la réalité politique d'aujourd'hui. "Gauche", maintenant peut être, et le Secrétaire Général de l'OTAN, ou le premier ministre d'un pays qui porte la guerre impérialiste et prend des mesures anti-ouvrières contre les travailleurs de son pays. Le Parti communiste n'est pas seulement un "parti de gauche", mais le parti qui se bat pour le renversement du capitalisme et la construction de la nouvelle société socialiste - communiste. De cette façon, dans la rue de cette lutte, il y aura conquêtes, et non l'inverse! Comme l'histoire a montré que les réformes, la lutte pour les corrections du système capitaliste, afin d'atténuer les mesures les plus extrêmes anti-ouvrières, là ou les autres opportunistes et social-démocratiques forces focus, jamais et en aucune part ont mené le renversement du capitalisme. Au lieu de cela! Trop souvent, conduit au renforcement du capitalisme en créant des illusions pour des millions de travailleurs, a allégué que le capitalisme peut être humanisé. Comment aujourd'hui soi-disant la Banque centrale européenne peut arrêter être un outil capitaliste et commence à faire de la charité ... et distribue des prêts sans intérêt ou l'Union européenne, par une association qui dessert la capitale pour devenir une «union des peuples», comme disent le SYN / SYRIZA et le Parti de la Gauche européenne.

C’est pour cela que le KKE a mis en avant sa proposition politique complète, qui aux élections du 6 mai elle a été spécialisé dans le slogan: ". Désengagement de l'UE, avec le pouvoir populaire et l'annulation unilatérale de la dette"

Le KKE et à partir de ce point de vue est résolument tournée vers le marxisme - léninisme. Comme l'écrivait Lénine: «Le prolétariat se bat et continuera de lutter pour le renversement de l'ancienne puissance. Vers cette direction se concentrera toute sa travail de la propagande, la fermentation de l'organisation, la mobilisation des masses. Si le prolétariat ne parvient pas à une dissolution complète bénéficiera également d'une partielle. Mais le prolétariat ne va jamais à propager le partiel, de l'embellir, d'inviter les gens à le soutenir. Il va donner un soutien efficace à condition d'une lutte réelle pour ceux qui cherchent le plus (en cas d'échec ils sont obtenu les moins) et non à ceux qui, avant la lutte commence avec une manière opportuniste mutilé ses fonctions. "

Le KKE a rejeté l'idée de composer un "gouvernement de la Gauche" qui en gardant la Grèce dans l'UE et l'OTAN, et aussi en laissant intactes les relations de production capitalistes, sera en mesure de suivre une gestion système pour le peuple. Notre Parti se bat pour le développement de la lutte de classe, la conscience politique des ouvrières, les libération de l'influence des partis et des arguments bourgeois et pour la création d'une alliance sociale qui permettra non seulement de défendre les intérêts des travailleurs, mais cherchera la libération de pays des interventions impérialistes et soulèvera également la question du pouvoir.

Objectif: La diminution de l'influence du KKE et son intégration dans le système!

La refus du KKE de se plier à formes de la "Gauche" ou même à un gouvernement de la «Gauche» le place dans la «cible» de ses ennemis, mais encore des «amis» qui appellent directement ou indirectement le Parti communiste à "s'unir" avec les autres formes de la "Gauche". Dans cette ligne se déplacent les PC, situé dans le Bureau du Parti de la Gauche européenne (PGE). Il n'y manque pas aussi les attaques à l'exemple disgracieux un universitaire aux États-Unis, qui comme les différents groupes trotskystes, ils sont mieux connus à l'étranger que chez eux, on note le KKE comme le «partie communiste le plus sectaire dans le monde" ...

Véritablement comment il est possible avec la ligne de la lutte des classes, du conflit soulevée par le KKE regroupe des centaines de milliers des personnes en Grèce, si le Parti est «sectaire»? Comment est-ce possible dans la ligne PAME se retrouvent dizaines organisations syndicales primaires, les fédérations de branche industriels, des centrales régionales qui représentent des centaines de milliers d'employés et travailleurs?

Il convient de noter ici que le PAME comme un pôle de classe dans le mouvement syndical regroupe 8 fédérations des travailleurs de l'industrie, 13 Centrales Régionales, des centaines de syndicats primaires et sectorielles, avec un total de 850 000 membres. En outre, le PAME fonctionne au sein des syndicats ou les forces de classe n'ont pas la majorité. Ainsi, par exemple la force du PAME est seconde force, dans une série de fédérations sectorielles (comme dans les Fédérations de métaux et de restauration) et dans les deux plus grands centres de travail du pays (en Athènes et en Thessalonique).

Comment est possible le Ralliement Panhellénique Anti-monopoles des Artisans/Professionnels (PASEVE) de recueillir dans ses lignes des milliers de travailleurs indépendants, qui comprennent la nécessité d'un conflit avec les monopoles? Comment est ce possible que des milliers d'agriculteurs pauvres par le biais des associations agricoles et de leurs comités, d'être inspiré par la lutte du Rassemblement Militant des Tous les Agriculteurs (PASY) contre la Politique Agricole Commune (PAC) de l'UE ? Comment est que des femmes et des milliers d'étudiants, qui viennent des classes populaires-ouvrières, vont entrer dans la lutte sous les demandes et les initiatives de la Fédération des Femmes de Grèce (OGE) et le Front de lutte des étudiants (MAS)? Dans tous ces syndicats de masse, ces organisations socio-politiques massives, ouvrant la voie, sans se cacher, les membres et les cadres du Parti communiste.

Personne peut coller sur le KKE la responsabilités d’«isolement» du Parti communiste ou même ces du «dogmatisme» et du «sectarisme» avec comme seul critère qu’il n'accepte pas le «gouvernement de Gauche » ou que notre pourcentage électorale ne monte pas avec la même vitesse que le SYRIZA. Gardez à l'esprit que 2,5 ans avant l'autre partie social-démocrate, le PASOK avait rassemblé dans les élections le 44% des votes et maintenant seulement le 13%, en donnant une prime avec cette diminution, qui a eu lieu dans des conditions de fluidité politique, le plus proche espace idéologique le SYRIZA. De plus un parti communiste révolutionnaire, comme le KKE, n'est pas jugé seulement par le pourcentage qu’il a eu aux élections.


À cet égard sur la question des alliances politiques, notre Parti a accumulé une vaste expérience historique! Il a dirigé durant la lutte anti-fasciste un large front armé, qui a fait une énorme contribution à la lutte populaire. Cependant, à cette époque, le parti était incapable de développer une stratégie de transformation de la lutte antifasciste en une lutte pour le renversement du pouvoir bourgeois. Le KKE a mis en place des alliances "de gauche" dans les années 50 et 80. De ces expériences d’alliances politiques le KKE a tiré des conclusions valables en aucun cas a-t-il l’intention de répéter les mêmes erreurs.


Pourquoi cette attaque à l’contre du KKE ? Bien entendu l'activité internationale du Parti, dans le sens de la reconstruction du mouvement communiste international, sur les fondements du marxisme -léninisme et l'internationalisme prolétarien, dérange. Par ailleurs, c’était à Athènes qu’ont commencé les Rencontres Internationales de Partis Communistes et Ouvriers, mais aussi d'autres initiatives internationales communistes. L’élément fondamental que le KKE est un parti avec de racines profondes dans la classe ouvrière, avec une grande expérience dans les luttes populaires et ouvrières. Qui refuse d'abandonner ses principes, refuse d'accepter le rôle d’être le prolongement de la social-démocratie, de se soumettre à UE et l'OTAN. Voici ce qui a paru dans le célèbre journal français Le Monde Diplomatique après les élections dans des ses articles: « objectif inavoué et l'espoir de tous les Grecs à gauche : est de dissoudre le Parti communiste et de le refonder sur des nouvelles bases et de donner à la gauche grecque une bonne position dans la société. ". A savoir que le KKE soit détruit et qu’il devienne modifié comme les autres Parti communistes d’Europe. Qu’il soit l’ « alibi de communiste » de la social-démocratie dans la gestion de la barbarie capitaliste.

Notre objectif est de casser leurs plans! Pour préserver et renforcer le Parti communiste de Grèce. Malgré la pression sur notre Parti nous avons des éléments très encourageants qui montrent que le Parti communiste sera «noyau dur à croquer pour leurs dents." Dix jours après l'élection le 6 mai se sont tenues en Grèce les élections étudiantes. Le front syndical soutenu par la Jeunesse Communiste de Grèce (KNE), a eu 16% des voix dans les Hautes Ecoles et 14,2% des voix dans les Universités. A savoir une augmentation par rapport l'année dernière. Alors que les fronts soutenu par le SYRIZA est restée faible avec 2,3% des voix des les Hautes Ecoles et seulement 6,9% dans les Universités.

Renouvellement du système bourgeois


Le Parti communiste a depuis longtemps mis en garde le peuple grec que la bourgeoisie se prépare un renouvellement de la scène politique afin de garder son pouvoir. Elle ne peut plus gérer son système sur base de la rotation entre conservateur (Nea Dimokratia) et la social-démocratie (PASOK), comme c'est le cas en 1974, après la chute de la junte militaire. Le système bourgeois recherche de «se débarrasser» des parties et des personnalités qui ont été exposés irrémédiablement dans les yeux du peuple. C’est dans ces conditions que SYRIZA a été bénéficié en termes électoraux. Ce parti qui a un programme social-démocrate et qui dans toute la période électoral a ouvertement menti et a semé des illusions dont la substance est qu'il peut y avoir des jours meilleurs pour les travailleurs et les employés, sans conflit avec les monopoles, et unions impérialistes. Voila pourquoi le SYRIZA a une énorme responsabilité face au peuple!


Le Parti communiste exhorte les travailleurs de se rendre compte que cette restauration, engagée à ne pas répondre à la satisfaction des besoins de folk moderne. Même le soi-disant «gouvernement de gauche" est un "gilet de sauvetage fuite" qui jettent les travailleurs, la noyade sortir de l'impasse du système capitaliste.

Que le peuple ne soit pas pris au piège des faux dilemmes


Dans la campagne électorale du 17 Juin les parties bourgeois et l'opportunisme mettent en avant des nouveaux dilemmes trompeurs, qu’ils vont utiliser pour cloisonner le peuple, pour réduire la résistance des masses radicalisés face aux divers pressions et finalement pour rétrécir l'influence électorale du KKE. Le Parti ne cache pas que cette bataille sera très difficile pour les communistes!


Pour être plus claire voici quelques uns des ces de faux dilemme:

Euro ou drachme?

Un des faux dilemmes est l’accusation adressée par la ND contre le SYRIZA, comme quoi sa politique mène le pays hors euro et qu’une telle conséquence serait désastreuse pour les travailleurs. Pour sa part SYRIZA répond que le coût de la sortie de l'euro de la Grèce serait énorme pour les autres pays de la zone euro donc il ne se produira jamais.

En réalité et en tenant compte que la crise capitaliste est toujours en cours, il est possible, selon des scénarios déjà évoqués, qu’il ait une contraction de la zone euro, avec l'expulsion de la Grèce et d'autres pays ou encore une dévaluation interne de l'euro dans notre pays. À cet égard, le chantage de l'Union européenne et le FMI sont réels et la réponse ne peut pas être complaisante comme dis le SYRIZA.

Toutefois, il convient de noter que tous les autres parties à l'exception du KKE, c'est-à-dire ND, SYRIZA, le PASOK et DIMAR, se concurrencent pour montrer qui est plus en mesure de maintenir le pays dans l'euro et s'accusent mutuellement que leur politique mène la Grèce au drachme. Leur objectif est d’imposer à toutes les consciences populaires le faux dilemme « euro ou drachme ». Ainsi ils essaient de dissimuler que leur stratégie est la même et ceci parce que ce sont des parti politique de l'UE. Ils font appel au peuple de voter et de donner des batailles avec les couleurs des intérêts étrangers au sien. Ils l’appellent à s’aligner à la fausse ligne "à l'intérieur ou à l'extérieur de la zone euro" lorsque toutes les parties - sauf le KKE – disent clairement dans l'UE et l'euro. Toutefois, les travailleurs et le peuple que cela soit avec des euros ou avec le drachme, sera davantage appauvri.

Le KKE exhorte les travailleurs à surmonter ce dilemme. Ils ne doivent pas rentrer la logique de choisir dans quelle devise ils vont calculer leur pauvreté, la perte de revenu, les pensions, les nouveaux impôts, les frais médicaux et les frais de scolarité. Le «Euro ou drachme » est l'autre face du terrorisme de la faillite incontrôlée, faillite qui pour la grande majorité des gens est déjà une réalité. Ils veulent que le peuple soit accroché à ce faux dilemme pour pouvoir faire du chantage quand ils voudront passe une loi impopulaire, en lui disant de choisir entre des mesures barbares ou revenir au drachme,. Retour qui est assimilé avec le chaos et la misère. Simultanément, en Grèce et à l'étranger il y a des couches de la ploutocratie qui veulent revenir à la drachme pour gagner plus de ce qu’ils gagnent maintenant et dans l'ensemble la bourgeoisie grâce à l'intégration du pays dans l'euro. Le peuple en faillite, ne peut rien espérer avec l’euro, ou le drachme si c’est les monopoles qui dirigent la production, tant que le pays reste dans l'UE et la bourgeoisie au pouvoir. La seule réponse à "l'euro ou drachme" du point de vue de l'intérêt réelle populaire: désengagement de l'UE avec Pouvoir Populaire et l’annulation unilatérale de la dette. Il va sans dire que, dans ce cas, le pays aura sa propre monnaie.

2. Solution grecque ou européenne?

Le discours tenu par toutes les forces politiques est sur le fait de trouver une solution européenne à la question de la crise en Grèce en mettant l’accent sur les négociations avec les organes de l’UE pour trouver une solution totale pour la dette, aussi pour la Grèce. Tous les partis politiques grecs, sauf le KKE, ont salué l'élection d'Hollande à la présidence française, qui met fin à l'impopulaire duo "Merkozi." Maintenant ils ajoutent aussi les négociations avec l'UE sur les mesures de développement, avec de l'argent qui ira au grand capital pour des investissements.

Leur tactique vise à cacher que l'instigateur des souffrances du peuple ne se trouve pas à Bruxelles mais dans notre pays. C'est la bourgeoisie, les grands patrons qui détient les moyens de production, les navires, les bureaux, les services dans notre pays et pour lesquelles la Grèce, via les décisions des partis politiques de la ploutocratie, participe dans l'UE. C’est de la provocation pure que de présenter comme lieu de solution pour le peuple l'Union européenne. Cette Union qui avec les gouvernements locaux et le FMI a mis en place les mémorandums, dispose d'une stratégie comme l’"UE 2020" et le traité de Maastricht, productrice de toute mesure anti-ouvrière et antipopulaire tant dans et que hors les mémorandums. Ils disent au peuple que la moindre mesure de soulagement populaire est une question de négociation au sein de l'UE. Cette même organisation qui veut à assurer à sa sortie de la crise des monopoles au détriment du peuple. Ils appellent à la victime d'attendre une solution de son agresseur. Dans une Union Européenne qui a chaque moment elle s’enfonce toujours plus profondément dans la crise et devient plus réactionnaire, compte tenu des rivalités en son sein, mais aussi de la concurrence avec d'autres centres impérialistes.

Le SYRIZA a aussi une immense responsabilité, car il veut la renégociation de la stratégie du mémorandum, mettant ainsi le mouvement au frigo et dans l’attente, jusqu’à ce que les négociations du soi-disant «gouvernement de gauche" avec les partenaires de l’UE portent leurs fruits envisagé.

Leur tactique a comme objectif de cacher que l’instigateur des souffrances du peuple ne se trouve pas a Bruxelles mais dans le pays .C’est la bourgeoisie, le grand patronat qui détiens les moyens de production, les navires , les bureaux , les services dans notre pays et au nom de laquelle la Grèce , avec les décisions des partis de la ploutocratie , participent a UE . C’est un défi de présenter la sortie de l’UE comme un champ de découverte favorable au peuple , la quelle avec les gouvernement locaux et le FMI elle a former les mémorandums , elle a comme stratégie l’ « UE 2020 » et le traite de Maastricht , ce qui est la matrice de chaque mesure anti-ouvrière antipopulaire dans et en dehors des mémorandums . Ils disent au peuple que même le moindre soulagement des mesures , est une question de négociation a l’intérieur de l’UE, qui s’efforce d’assurer pour ses monopoles la sortie de la crise au détriment du peuple. Ils font appelle a la victime et lui demande d’attendre de la part de l’auteur de donner une solution a ses problèmes , dans une Union Européenne qui s’enfonce toujours plus profondément dans la crise et devient plus réactive , en tenant compte de ses rivalités a l’intérieur , mais aussi la concurrence avec d ‘autres centres impérialistes.

Immense est la responsabilité de SYRIZA qui veut la négociation de la stratégie du mémorandum , en mettant sur la glace et en attente le mouvement , le temps de faire les négociations plus efficace du <<gouvernement gauche>> qui s’imagine avec les partenaires de l’UE .En même temps, il parle d’une <<cohésion sociale>> , d’une <<paix sociale>> , qui vas imposer un <<gouvernement gauche>> c’est a dire l’<<extinction des feux >> des luttes des ouvriers , dans une période ou elles doivent s’intensifier et se radicaliser , contre premièrement et avant tout la ploutocratie locale et les parties qui sont a son service et la soutien ,avec de la terreur et des illusions.

Le KKE révèle au peuple qu’un tel mouvement laïque et ouvrier est nécessaire en Grèce, le conflit et le renversement avec les choix du capital et de l’UE et en même temps l’encouragement de la coordination a un niveau européen , sans les négociations mais en renforçant le mouvement européen laïque et ouvrier dans la lutte contre l’UE , la rupture avec elle .

3. Austérité ou croissance?

Dans une Europe capitaliste enfoncer dans la crise, le défi pour ses gouvernements était et reste le « développement » , c’est a dire le détachement du capital de l’UE de la crise. En Grèce, les parties de l’UE s’accusent mutuellement concernant le pourcentage qu’ils occupent dans le mélange de leurs politiques des mesures d’austérité et du développement. Ils cherchent ainsi à cacher, que la voie du développement capitaliste entraîne l’austérité dans les conditions aiguë de la concurrence capitaliste , des contradictions aiguës inter-impérialistes. Le développement est servi par les mesures des finances publiques stables, qui sont prises dans des pays avec ou sans mémorandums, pour recréer a son nom un magot de l’état budgétaire pour les besoins de la subvention du capital . Pour le développement des changement structurels sont aussi promues en Grèce et dans toute UE, lesquelles concernes surtout les capotages dans les assurances et le travail , en vue que l’ouvrier devienne moins cher pour le capital .L’objectif du développement passe aussi par les privatisations et l’affranchissement des marches ,qui ouvrent de nouveaux champs rentables pour la ploutocratie , encrassant encore les petits et les travailleurs indépendants. Par conséquent, tout se fait pour la croissance, laquelle , précisément parce qu’elle est capitaliste , elle se serf des mesures uniquement anti-populaires , soit sous la forme des mesures d’austérité , soit sous la forme de changement structurel, soit sous la forme de la fourniture directe du liquide dans le grandes entreprises. Tout la période précédente, les gouvernements bourgeois dans la zone de l’euro ils relâcher ou resserre périodiquement les mesures sur l’un ou l’autre sens ,en essayent de gérer avec contrôle la concurrence ente eux et la crise profonde .

Le KKE notes que l’issue pour le peuple ne se trouve pas dans la gestion de la crise avec le prolongement ou la restriction d’outils du personnel politique du capital dans l’institution de l’UE .Elle se trouve dans l’organisation de la lutte dans un champ national , pour un autre chemin de croissance , ou , avec le pouvoir du peuple , le désengagement de l’UE et la socialisation des moyens de production , qui vas permettre de développer tous les potentiels productif du pays au profit du peuple .

4 À droite ou À gauche ; mémorandum (l’accord des mesures impopulaires qu’ a signé le gouvernement grecque avec l’Union Européenne, la BCE et le FMI pour obtenir des prêts) anti-mémorandums ?

Il s’agit des dilemmes qui vont prendre une autre forme, en fonction de l’évolution de la situation, de nouvelle forme de bipolaire, droite centrale – gauche centrale. Ces dilemmes, avec la responsabilité principale de SYRIZA, ont mit dans la marge et ont obscurci les véritables contradictions au sein de la Grèce et de l’Union Européenne. Le dilemme artificiel entre mémorandum et anti-mémorandum est utilisé par la bourgeoisie et les opportunistes, pour pouvoir cacher un élément qui les unit, la voie unique européenne, qui est alignées avec la stratégie du capital. Indépendamment des différentes tactiques, ces forces, droites ou gauche, à faveur du mémorandum ou contre le mémorandum se moque des travailleurs, des capes populaires, quand ils affirment que dans l’Union européenne existe une solution pour le peuple. ND, PASOK, Kammenos, SYRIZA, DIMAR et autres forces, ils n’ont pas de programmes de conflit ou au moins un programme qui met pas en cause le pouvoir de monopoles. Termes, qu’ils utilisent tous comme le développement, redistribution des richesses, le control du déficit, solution européenne, cache les intérêts de classe contraire qui existe en Grèce et dans l’UE. Le fait est que, gardant la propriété capitaliste dans les moyens de production il n’est pas possible que les capes populaires puissent prospérer. Le mémorandum est la pointe de l’iceberg de la stratégie de l’UE, qui prévoie des mesures antipopulaires dans tout les pays membre. Grèce, Irlande, Portugal, Hongrie, Roumanie qui ont des accords de prêt, tandis que l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne et le Danemark n’ont pas, comme en Grande Bretagne, qui n’est même pas dans la zone euro. L’attaque du capital, cependant dans tout les pays est commun, avec des coupes de salaires, des relations de travail flexibles, l’augmentation de l’âge de retraite, la privatisation des services publics, la commercialisation de la santé, de l’éducation, culture, sport, la pauvreté relatif est absolue des travailleurs. Même si la Grèce quitte le mémorandum, sans conflit avec le capital et son pouvoir, les mesures antipopulaires vont continuer et avec un plus grande intensité, parce que est ce qui prévoie les directions stratégiques de l’UE, ou qui ont signé, ou qui ont soutenu les parti bourgeois et SYN/SIRIZA.

La question réelle que le peuple doit répondre et que sera discernée dans la prochaine période est : une Grèce et un peuple travailleur indépendant et libre de compromis européenne où une Grèce incorporée dans le UE impérialiste ? Un peuple possesseur de la richesse qu’il produit où esclave dans les fabriques et entreprisses de capitalistes ? Un peuple organisé, protagoniste du développement où un mouvement ouvrier anéanti, qui attend le représentant du l’agresseur pour résoudre les problèmes ? La position du KKE est très claire. Le fait que ses appréciations et ses estimations ont été toujours confirmées est une raison de plus pour que le peuple puisse confier et marcher à coté du KKE.

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Dans la lutte électorale que le KKE a devant lui sera nécessaire une solidarité ample et internationale! Les communistes de la Grèce ont besoin de sentir à ceux cotés le soutien, la solidarité prolétaire et la camaraderie des communistes et des partis ouvriers, des autres forces anti-impérialistes. Pendant la forte lutte électorale que nous avons devant nous, l’objectif de la clase bourgeoise est de restreindre l’influence électorale du KKE. Parce que l’inquiète la politique révolutionnaire, les positions claires face aux organismes impérialistes, les bases robustes du KKE dans le mouvement ouvrier populaire, dans les fabriques, dans les entreprises, dans les cartiers populaires de grandes villes du pays. Parce que on ne peut pas le mettre dans la poche. Les communistes, les amies du KKE, les membres et amis de la KNE donnent cette bataille organisée et décisive, en disant au peuple grecque et la classe ouvrière mondial que demain, après l’élection, nous serons présent dans les lieu de travail, les villes y les villages avec les familles populaires et travailleur, avant-garde pour les problèmes fidèles à l'engagement historique du parti révolutionnaire. Inébranlable dans la lutte pour le renversement de la barbarie capitaliste, pour le socialisme -. Communisme "


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