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Cadre d’action commune pour une alliance entre la classe ouvrière et les petits agriculteurs et travailleurs indépendants


La Conférence nationale du Parti pour le travail au sein de la classe ouvrière et du mouvement syndical, qui s’est tenue les 6 et 7 mars 2010, a mis au point un cadre d’action commune pour une alliance sociale entre la classe ouvrière et les petits agriculteurs et travailleurs indépendants.

  • C’est aux monopoles de payer la crise !
  • Les travailleurs doivent prendre leur vie en main !
  • Les travailleurs, petits agriculteurs et travailleurs indépendants doivent réclamer la satisfaction de leurs besoins au travers d’un front commun en rupture avec les monopoles, les partis et leurs gouvernements et les organisations impérialistes, en vue d’une consolidation du pouvoir populaire.

1.

Depuis l'entrée de la Grèce dans l’UE et la zone euro, la tendance dominante est celle du mode de développement capitaliste suivant. D’une part, on constate une concentration massive du capital et de la production ainsi qu’un renforcement des monopoles au sein de la société et de l’économie grecque et, d’autre part, une dégradation de la situation de la classe ouvrière, des travailleurs indépendants et des petits et moyens agriculteurs. Toutefois, l’actuelle crise de surproduction a intensifié un certain nombre de problèmes liés à la concurrence que se livrent les capitaux au sein de l’UE et au niveau international, des problèmes liés à la position de l’économie grecque dans cette compétition (augmentation des importations de biens, aggravation de la dette publique).

Au cours des 8 années qui ont précédé l’éclatement de la crise économique mondiale (2000-2007) sous les gouvernements PASOK et ND, les bénéfices nets des sociétés cotées en bourse ont dépassé les 50 milliards d’euros. De 2000 à 2007, les bénéfices nets de ces sociétés ont augmenté de plus de 100 %. Au cours de cette même période, plus de 20 % de la population vivaient sous le seuil officiel de pauvreté, et 20.000 agriculteurs étaient chaque année contraints d’abandonner la production agricole sans le moindre espoir de retrouver un emploi. Cette tendance va être renforcée avec l’application de la Politique agricole commune (PAC). Au même moment, le nombre de sans-emploi a dépassé la barre des 700.000. La situation va davantage s'aggraver avec la réforme administrative du gouvernement au travers du plan « Kallikratis », visant à adapter les institutions locales et régionales de L'État bourgeois aux nouveaux besoins du capital.

La classe ouvrière et les couches populaires pauvres subissent les divers aspects du joug insupportable de la domination des monopoles dans la vie économique, politique et sociale :

  • L'augmentation continue de l’exploitation de la classe ouvrière, faible hausse des salaires par rapport à la hausse de la productivité du travail. Les salaires augmentés de 0,77 € par jour pour la période 2006-2007, alors que cette période est marquée par une croissance spectaculaire des profits des groupes d’entreprises. L'instauration d’un salaire minimum inférieur à 760 € bruts, l'augmentation des emplois à temps partiel et une plus grande flexibilité du travail.
  • La croissance et l'extension des prêts bancaires, les accords entre les monopoles les plus puissants dans le commerce, la concentration des produits agricoles, la hausse du volume des importations de l'industrie et du commerce, les impôts indirects, le pillage des revenus du peuple, en même temps que la dégradation de la situation des petites entreprises dans la production, le commerce et l'agriculture.
  • La commercialisation totale des besoins sociaux, y compris la santé, l’éducation, le logement, le chauffage, l’approvisionnement en eau, ce qui entraîne un pillage supplémentaire des revenus du peuple. Les dépenses de santé privées ont atteint les 58 % du total des dépenses alors que des dépenses dites publiques, qui sont tombées à 42 %, 73 % correspondent en réalité aux contributions des travailleurs via les caisses d’assurance.
  • La politique gouvernementale en matière de fiscalité, la libéralisation des « professions protégées », les partenariats public privé (PPP) et contrats de concession, les primes dans le cadre des lois sur le développement, la nouvelle PAC, le financement public pour les investissements, etc. Toutes ces mesures ont pour effet d’accélérer la concentration et la centralisation du capital et de réduire la part des petites entreprises dans la production, le commerce et les services.
  • Le développement d’un mécanisme politique complexe a permis d’imposer la dictature des monopoles dans la vie sociale. Ce mécanisme n’a pas uniquement servi les mesures répressives de l'État bourgeois, mais il a également permis la manipulation idéologique et l’infiltration des masses populaires à travers divers réseaux de corruption, comme les organisations non-gouvernementales (ONG) et les directions des syndicats opportunistes ou guidés par les patrons.

La domination économique des monopoles et leur pouvoir politique ne résultent pas d’une forme particulière de gouvernance politique, mais constituent l’essence même du capitalisme moderne.

Quel que soit le parti au gouvernement, la tendance à la paupérisation absolue et relative des diverses catégories de travailleurs dans les villes et les villages est devenue permanente.

2.

La crise économique, qui est une conséquence de cette évolution, a davantage renforcé cette tendance, ainsi que la polarisation entre concentration des richesses et exploitation.

En 2009, lorsque la crise éclate en Grèce, les bénéfices nets des groupes d’entreprises cotées à la Bourse d’Athènes ont atteint les 6 milliards d’euros tandis que 55 groupes ont enregistré une augmentation de leurs bénéfices par rapport à 2008.

En outre, le taux de chômage officiel a augmenté de 2 % comparé à 2008. Le chômage des jeunes a dépassé le seuil des 18 %, tandis que les chômeurs de longue durée représentent plus de 43 % du total des chômeurs.

Le gouvernement utilise la crise capitaliste comme prétexte pour accélérer et étendre les restructurations capitalistes, pour abolir les droits et acquis des travailleurs et pour augmenter le degré d’exploitation. En conséquence, les mesures antipopulaires qui vont être imposées seront permanentes et non temporaires. Certaines de ces mesures seront maintenues même après la crise, telle que l'augmentation de l’âge de la retraite, la réduction des salaires et des pensions, la majoration pour les soins de santé, etc.

3.

Ces dernières années, la propagande vantant les capacités de l’UE à garantir un développement durable pour tous les citoyens grâce à la concurrence et une plus grande rentabilité des entreprises a échoué. Le mythe de la convergence de la Grèce avec le noyau des principales puissances européennes a échoué, révélant la dégradation relative de sa position dans la production industrielle manufacturière et agricole due à la concurrence accrue sur le marché « dérégulé » de l’UE.

Les faibles et fragiles solutions à la crise de l’économie capitaliste mondiale donnent déjà un aperçu du prochain cycle de crises, qui seront bien plus profondes encore.

4.

Le programme de l’UE pour sortir de la crise, fermement appliqué par le gouvernement PASOK avec le soutien actif de la Nouvelle Démocratie et du LAOS ainsi que le rôle trompeur de SYRIZA, sert les besoins et exigences des monopoles.

Le gouvernement a intensifié ses attaques antipopulaires en tentant d’éliminer le mouvement populaire au nom de « l’unité nationale » pour sortir de la crise, pour le rétablissement de l’ordre fiscal et l’accroissement de la compétitivité. Tous ces arguments, tout comme le fameux « nouveau modèle de développement vert », ne sont que de vieux pièges destinés à dérouter le peuple dans son choix politique.

En réalité, le gouvernement tente de rectifier les primes d’investissement de l’état, les primes à l’innovation pour stimuler le développement capitaliste. Autrement dit, il va augmenter les charges sur les revenus des travailleurs pour garantir l’apport de fonds publics supplémentaires pour les groupes « d’économie verte », les grands groupes de tourisme et les monopôles capitalistes ruraux.

La promotion de la production industrielle ne peut plus être garantie dans le cadre des rapports de forces et des relations en place dans le développement capitaliste inégal. De plus, dans certains pays qui étaient et sont toujours présentés comme des modèles, à savoir l’Allemagne, le Danemark et l’Irlande, la crise a été beaucoup plus profonde qu’en Grèce, et la dégradation de la position de la classe ouvrière dans ces pays se poursuit (réductions de salaires, augmentation des emplois temporaires et à temps partiel, réduction des cotisations patronales de sécurité sociale, etc.).

Le nouveau paquet de financement de l'État partagé par le CSND (Cadre stratégique national de développement), la loi sur le développement et d’autres réglementations ne sont pas destinés aux travailleurs indépendants et petites entreprises, malgré l’augmentation de la pression concurrentielle.

Le nouveau projet de loi fiscale, la libéralisation des professions dites « protégées », les nouvelles réglementations en matière d’aménagement du territoire au profit des grandes entreprises, la restructuration du système de sécurité sociale et le nouveau plan de privatisation ont pour effet d’accélérer la concentration et la centralisation du capital en Grèce. Il en va de même pour les subsides de l'État et les compensations destinées aux agriculteurs.

5.

Ils recourent au chantage pour faire pression sur la conscience du peuple et des travailleurs en leur faisant croire qu’en « acceptant un sacrifice aujourd’hui, autrement dit une réduction des salaires et des pensions, on pourrait augmenter les revenus de l’État pour sauver l’économie grecque et la réputation nationale ». Le soutien politique apporté à la rentabilité capitaliste est à l’origine des problèmes rencontrés au niveau de l'administration de l'État. Les profits et les richesses sont inextricablement liés aux déficits et surtout à l’exploitation.

La question de savoir si le développement doit servir les monopoles ou le peuple est à l’ordre du jour. C’est une question de vie ou de mort.

Les intérêts de classe ouvrière, des travailleurs indépendants, des petits et moyens agriculteurs requièrent un mode de développement radicalement différent, libéré du joug des monopoles et, d’une manière générale, de l’emprise du profit capitaliste.

C’est le seul moyen de garantir pour les travailleurs, les petits agriculteurs et les travailleurs indépendants un emploi à temps plein stable et un avenir serein sans l'incertitude et l'anxiété de leur survie.

Seule la voie du pouvoir populaire peut répondre aux besoins du peuple en matière d’alimentation, de logement, d’enseignement général, de soins de santé et garantir leur épanouissement sur le plan récréatif et créatif.

C’est le seul moyen d’arriver à un développement équilibré des régions et secteurs, à un développement de la production nationale et des infrastructures nécessaires au bien-être du peuple.

C’est le seul moyen d’assurer une production agricole nationale capable de répondre aux besoins nutritionnels de la population et de garantir le développement des secteurs de l’industrie manufacturière qui y sont liés.

C’est le seul moyen de considérer l’eau, les télécommunications, l’énergie et les transports comme des biens d’utilité sociale, en instaurant la propriété sociale de l’État dans les secteurs clés de l’économie.

C’est le seul moyen d’étendre et de garantir les libertés du peuple et les droits des travailleurs.

Il n’y a pas d’autre alternative. Les producteurs de richesses doivent, au travers de leur action révolutionnaire, transformer les moyens de production concentrés en propriété du peuple au service de la production planifié pour le bien-être populaire.

La classe ouvrière porte la responsabilité de construire l’alliance populaire.

Cette alliance sera construite grâce à l’intensification de la lutte politique pour un mode de développement différent et pour un pouvoir populaire.

Elle sera forgée grâce à la mise en avant d’un cadre radical d’objectifs communs de lutte anti-impérialiste et antimonopoliste dans tous les secteurs de l’économie.

Elle naîtra des luttes coordonnées du PAME (Front militant des travailleurs), du PASY (Rassemblement militant des agriculteurs), et du PASEVE (Rassemblement national antimonopoliste des travailleurs indépendants et petits commerçants) sur la base de problèmes sociaux importants, en vue d’une rupture avec les monopoles et leur pouvoir.

Pour construire cette alliance populaire, il importe de prendre en considération les différences et contradictions interieures au front afin de pouvoir mettre en place une orientation anti-impérialiste et antimonopoliste. En construisant cette alliance sociale, il ne faut pas perdre de vue les couches sociales alliées et les contradictions par rapport à leurs intérêts directs. Cette alliance sera en effet fortifiée et renforcée grâce à la conscience et la revendication de leurs intérêts à long terme, et la reconnaissance du rôle prépondérant de la classe ouvrière dans l’élimination des inégalités sociales.

Ce projet requiert l’intensification de la lutte ainsi que des revendications et des objectifs communs pour répondre aux besoins actuels de la population. Il faut en outre des luttes qui renforcent l’alliance populaire, coordonnent la lutte, augmentent la volonté de contre-attaquer et inspirent un optimisme militant :

1. EMPLOI :

Un droit fondamental de l'homme. Un emploi stable et permanent pour tous. L’éradication du chômage. L’instauration de la semaine des 35 heures, la journée de 7 heures et la semaine de 5 jours. La protection du congé du dimanche. L’interdiction de toutes formes de travail flexible et précaire, de travail sans regime de Securité Sociale. Un salaire complet pour les étudiants en stage, avec un droit à l’emploi, aux assurances et à la pension. Des journées de travail de 6 heures pour les emplois pénibles et insalubres, pour les étudiants et élèves qui doivent travailler. Des allocations de chômage de 1120 euros par mois, versées pendant toute la durée de la période de chômage, pour tous les sans-emploi. Des soins de santé entièrement gratuits pour tous les sans-emplois.

2. SÉCURITÉ SOCIALE :

La retraite obligatoire pour tous après 30 ans de carrière professionnelle, quel que soit l’âge. Et d’une manière générale, la retraite à 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes. Une diminution de 5 ans de l’âge légal de la retraite pour les professions classées comme pénibles et malsaines et pour les travailleurs des secteurs industriels correspondants. Une pension minimum égale à 80 % du salaire de base des employés (1400 €), soit 1120 € par mois. Toutes les caisses doivent garantir cette pension minimum.

Une réduction des cotisations des travailleurs jusqu’à l'abolition et paiement correspondant par l'État. Les travailleurs indépendants et les agriculteurs ne devraient payer qu’un tiers de la cotisation, les deux tiers restants étant compensés par l'État. Suppression des cotisations à l'assurance maladie.

3. TAXATION - BUDGET DE L'ETAT :

Exonération fiscale pour les familles ouvrières dont le revenu ne dépasse pas les 40.000 € par an, majoré de 5.000 € par enfant.

Taxation directe de 45 % sur le grand capital.

Suppression de la TVA et des accises sur le mazout de chauffage et le carburant utilisé en agriculture.

Suppression de la TVA sur les aliments, l’enseignement, les soins de santé, l’électricité domestique et l’électricité utilisée pour l’agriculture, le gaz naturel, les télécommunications, l’eau et le système d’égouts.

Abolition des partenariats public-privé (PPP) et de la sous-traitance pour la réalisation de travaux publics.

4. SOINS DE SANTÉ - ASSISTANCE SOCIALE:

Un système de soins de santé et d’assistance moderne, complet, commun, exclusivement public et gratuit, des services médicaux d’urgence et préventifs pour tous, entièrement financés par l'État. Un système de soins de santé et d’assistance adapté aux besoins des jeunes, des femmes, des personnes âgées, des personnes handicapées et aux besoins spécifiques des populations qui vivent dans les îles et les régions montagneuses. Des centres médicaux dont la construction prend en considération la population, la région, les études épidémiologiques, etc. Interdiction de commercialiser les soins de santé et l’assistance. Socialisation de l’infrastructure répondant aux critères. Un carnet d’assurance médicale pour tous, sans condition, quelles que soient les relations de travail, l’emploi, le salaire et la nationalité, qui servira uniquement de document d’identité et non au paiement des soins médicaux, médicaments et prestations sociales. Création d’une industrie pharmaceutique exclusivement publique.

Des mesures pertinentes et intégrales ainsi qu’une campagne de prévention pour garantir des soins de santé publics (prévention de la pollution, alimentation saine, etc.). Des mesures pertinentes pour assurer l’hygiène et la sécurité au travail. Mise en place de l’infrastructure et des services nécessaires sur le lieu de travail, d'une médecine publique du travail, d'agents de sécurité, d'infirmiers, etc. Une assurance contre les risques liés à l’emploi. La prise de mesures utiles dans le cadre du système national d’assurance sociale. Interdiction de contrats conclus entre les caisses d’assurance et le secteur privé.

5. ENSEIGNEMENT :

Système éducatif exclusivement public et gratuit. Interdiction de toute activité commerciale dans l’enseignement. Enseignement préscolaire de deux ans obligatoire. Un enseignement général obligatoire de 12 ans pour tous, sans discrimination de classe ou de nationalité. Enseignement professionnel intégré dans le système scolaire public gratuit après les 12 années d’études. Suppression des écoles professionnelles (KEK et IEK). Enseignement supérieur public gratuit et complet assurant la formation de scientifiques hautement qualifiés ainsi qu’une formation générale de haut niveau. Le diplôme comme unique critère d’embauche. Mise en place de formations permanentes pour tous les travailleurs dans le système éducatif public gratuit. Développement d’un réseau public d’écoles maternelles gratuites pour tous les enfants. Abolition des frais de scolarité. Camps d'été gratuits pour les enfants. Repas et logement gratuits pour tous les étudiants dans des bâtiments modernes et sécurisés. Allocation de 400 euros par mois dans le cas où il n’y aurait pas suffisamment de places dans les foyers d'étudiants ou si leur construction n’est pas achevée.

6. NUTRITION:

Socialisation de la production agricole capitaliste, de l’industrie de transformation et d’approvisionnement agricole, de manière à répondre aux besoins de la population et non pour augmenter les profits des capitalistes. Cela permettra de garantir une production nationale d’aliments de grande qualité à bas prix couvrant les besoins nutritionnels de la population. Coopératives et planification centrale de la production agricole de manière à réduire les coûts de production, à améliorer l’utilisation des forces de production, à diminuer le chômage et la pauvreté et à promouvoir le développement de l’agriculture et des zones rurales.

7. ENVIRONNEMENT - INFRASTRUCTURES SOCIALES :

Amélioration des conditions de vie sociale dans les quartiers ouvriers et les zones rurales par la création et le renforcement de services publics gratuits: centres de santé, scolaires, sportifs et culturels.

Élaboration d'une politique de logement par des programmes répondant aux besoins fondamentaux de la population. Mesures spéciales pour les jeunes couples par le biais de programmes économiques spéciaux. Planification intégrée de la prévention des catastrophes sismiques et des mesures d'intervention d'urgence immédiatement après un séisme.

Mise en place de services publics de communication, énergie et transports. Organismes unifiés et exclusivement publics dans les secteurs d’importance stratégique appartenant au peuple et répondant à ses besoins.

Transformation de toutes les grandes propriétés privées dans les montagnes et forêts en propriétés publiques. Reboisement des zones incendiées, protection et entretien des écosystèmes forestiers contribuant à la rétention d’eau et à l’enrichissement des nappes aquifères ainsi qu’à la production de bois et produits ligneux. Transformation des côtes et espaces verts en propriété publique.

Planification environnementale pour la prévention des inondations. Gestion globale et exclusivement publique des ressources d’eau en matière de recherche, protection et utilisation dans tout le pays, mais aussi de réservoirs.

Protection des espaces verts contre les constructions sauvages, protection des rivières, lacs et océans contre la pollution industrielle, protection des plages contre le déversement de déchets. Construction et entretien de l’infrastructure pour une meilleure gestion des eaux pluviales.

8. CULTURE - SPORTS - LUTTE CONTRE LA DROGUE

Libre accès à l’art et à la culture garanti pour tous, tant sur le plan pédagogique que matériel, en vue du développement des aptitudes artistiques et créatives de la population en tant que remède contre les stéréotypes du marché, l’industrie culturelle monopolistique, et contre les monopoles médiatiques.

Système unifié et exclusivement public pour la production et la distribution de produits culturels et artistiques, composé d’organismes publics planifiés et soumis au contrôle social. Garantie, grâce au rôle décisif des artistes et au financement public que l’art appartienne au peuple et ne soit plus un produit aux mains de la classe dirigeante.

Accès gratuit aux sites archéologiques et à tous les musées qui appartiendront à la collectivité exclusivement. Accès gratuit aux théâtres et cinémas pour les élèves et étudiants.

Des services et une infrastructure exclusivement publique pour l’éducation physique et le sport, accessibles à la population et aux jeunes. Élaboration d’un cadre légal en la matière instaurant un droit à l’éducation physique et au sport sous toutes ses formes.

Un système unifié pour l’Éducation physique et les Sports dans l’enseignement, basé sur des recherches scientifiques concernant le développement des jeunes. Abolition de toutes activités commerciales dans le domaine de l’éducation physique et du sport. L'État doit fournir tous les moyens et soutenir les activités des associations et clubs sportifs.

Aucune tolérance vis-à-vis de la drogue. Création d’un front antidrogue par les organisations de masse du mouvement populaire. Lutte pour la mise en place d’une infrastructure publique et gratuite pour la prévention, le traitement et la réhabilitation, dans tout le pays.

9. FEMMES - FAMILLE

Congé de maternité, accouchement, allaitement et soins au nouveau-né, de 2 mois avant jusqu’à six mois après la naissance, pour toutes les femmes qui travaillent, que ce soit dans le secteur public ou le secteur privé.

Droits identiques pour les travailleuses indépendantes et agricultrices au moyen d’allocations de l'État de manière à compenser les pertes de revenu dues à l’absence au travail et frais de maternité.

Réseau public d’infrastructures et équipements sociaux dispensant des services gratuits aux familles, enfants, personnes âgées et personnes handicapées.

Développement du tourisme social et populaire, vacances gratuites pour les couches les plus pauvres de la population, les jeunes et les sans-emploi.

10. DROITS ET LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES :

Abolition de toutes les lois, mécanismes et pratiques qui ont pour but de criminaliser les luttes des travailleurs et les luttes populaires et qui facilitent la terreur exercée par les employeurs. Liberté d’action syndicale et politique sur le lieu de travail.

Abolition du cadre légal antidémocratique de l’Union Européenne et des accords terroristes signés avec les États-Unis. Dénonciation de l’anticommunisme de l'UE et contre-attaque.

Abolition des lois européennes et grecques qui privent les immigrés et les réfugiés de leurs droits fondamentaux.

11. Garantir la SOUVERAINETÉ de la Grèce avec le soutien du peuple, des jeunes, des soldats, des officiers qui s'opposent à la cession de la souveraineté du pays aux États-Unis, à l’OTAN, à l’UE ainsi qu'aux projets impérialistes du régime bourgeois. Suppression de l'armée de métier.

Retrait de l’UE et des autres organisations et unions impérialistes. Refus de participation à la Politique européenne de sécurité et de défense, à l’armée européenne et aux forces d’intervention rapide. Retour de tous les soldats grecs enrôlés dans les armées impérialistes. Suppression des bases militaires étrangères implantées dans notre pays et abolition de toutes les concessions faites à l’OTAN, à l’UE et aux États-Unis.

7 mars 2010

Conférence nationale du Parti communiste de Grèce (KKE)


Many thanks to the Workers' Party of Belgium for the translation

e-mail:cpg@int.kke.gr
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