Le KKE s'oppose à la participation de la Grèce à la mission militaire au Liban
Le bureau de presse du Comité central du Parti communiste de la Grèce (KKE) a émis la déclaration suivante au sujet de la décision du gouvernement grec d'envoyer une frégate de la marine se joindre à la force d'intervention des Nations Unies au Liban :
«Le gouvernement de Démocratie Nouvelle a assumé d'immenses responsabilités en prenant la décision d'envoyer une frégate grecque et d'autres effectifs militaires au Liban.
Le rôle de la soi-disant "mission de maintien de la paix" des Nations Unies est clair et net: il s'agit d'une force d'occupation et d'imposition des objectifs impérialistes, qui interviendra carrément dans les affaires internes du Liban à l'encontre des intérêts des populations de la région. La mission de cette force consiste à réaliser ce que les envahisseurs israéliens n'ont pas réussi à obtenir, c'est-à-dire le désarmement de la résistance populaire armée.
Le gouvernement grec est confronté à une question impitoyable : les forces navales et militaires de la Grèce devront soit renforcer le blocus naval inacceptable et provocateur d'Israël contre le Liban, soit faire partie d'une force de remplacement.
L'une ou l'autre de ces options constitue un engagement inacceptable et dangereux.
Toutes les parties doivent prendre une position clairement opposée à cette mission. Ne pas protester clairement constituerait un appui à celle-ci. Le Parti communiste de Grèce (KKE) lance un appel au people grec pour qu'il dénonce cette décision agressive du gouvernement grec et s'y oppose.
Aucune participation, d'aucune manière et par aucun moyen à la force d'occupation au Liban!
Solidarité avec les luttes des peuples!
Athènes, le 6 septembre 2006
«Le gouvernement de Démocratie Nouvelle a assumé d'immenses responsabilités en prenant la décision d'envoyer une frégate grecque et d'autres effectifs militaires au Liban.
Le rôle de la soi-disant "mission de maintien de la paix" des Nations Unies est clair et net: il s'agit d'une force d'occupation et d'imposition des objectifs impérialistes, qui interviendra carrément dans les affaires internes du Liban à l'encontre des intérêts des populations de la région. La mission de cette force consiste à réaliser ce que les envahisseurs israéliens n'ont pas réussi à obtenir, c'est-à-dire le désarmement de la résistance populaire armée.
Le gouvernement grec est confronté à une question impitoyable : les forces navales et militaires de la Grèce devront soit renforcer le blocus naval inacceptable et provocateur d'Israël contre le Liban, soit faire partie d'une force de remplacement.
L'une ou l'autre de ces options constitue un engagement inacceptable et dangereux.
Toutes les parties doivent prendre une position clairement opposée à cette mission. Ne pas protester clairement constituerait un appui à celle-ci. Le Parti communiste de Grèce (KKE) lance un appel au people grec pour qu'il dénonce cette décision agressive du gouvernement grec et s'y oppose.
Solidarité avec les luttes des peuples!
Athènes, le 6 septembre 2006
e-mail:cpg@int.kke.gr