Sur les développements dans la question chypriote
Communique du bureau politique du CC du KKE
Le résultat du référendum du 24 avril 2004 à Chypre, par lequel le peuple chypriote a décidé à une écrasante majorité de rejeter le plan Annan (de règlement de la question chypriote), constitue un exemple pour tous les peuples qui se trouvent confrontés à la barbarie impérialiste, laquelle consiste à imposer le ''droit'' du plus fort.
Un peuple petit en nombre a osé s'opposer aux pressions et menaces inadmissibles des impérialistes. Par leur décision, les Chypriotes grecs sont allés à contre-courant du défaitisme et du fatalisme. Ils ont dit NON à une solution injuste mijotée par les impérialistes américano-britanniques.
Le NON est un atout très fort pour les Chypriotes dans leur effort de parvenir à un règlement juste, viable et fonctionnel de la question chypriote, un règlement fondé sur les résolutions de l'ONU, qui adoptaient les accords Makarios-Denktash et Kyprianou-Denktash en 1977 et 1979, respectivement.
L'application de ces résolutions conduit à une République chypriote fédérale, bi-zonale, bi-communautaire, ayant une seule souveraineté et personnalité internationale et une seule et unique citoyenneté, cette dernière garantissant l'indépendence et l'integrité territoriale de l'Etat. Une Chypre qui soit démilitarisée, sans puissances garantes, Haute cour de justice et bases étrangères, telles que les bases britanniques.
Tous ceux qui ont culpabilisé voire déformé le NON du peuple chypriote et assumé qu'il conduirait à une impasse s'intéressent à outrepasser la volonté des Chypriotes grecs et à faire passer le plan Annan.
Le PCG continue à considérer que la question chypriote est une question internationale d'invasion et d'occupation d'un Etat indépendent membre de l'ONU et non pas un problème entre les deux communautés, Chypriotes grecs et Chypriotes turcs. Cette position signifie une opposition ferme et forte aux plans impérialistes qui "divisent pour régner". Le PCG a réagi aux conceptions à propos des "centres nationaux" et "mères patrie", qui en réalité renforcent les tendances nationalistes et chauvinistes entre les deux communautés et mènent à des solutions de division.
Il a réagi pour la même raison au dogme sur le dit "espace unifié de défense" entre la Grèce et Chypre et autres annonces connexes des gouvernements du PASOK, ainsi qu'au dogme "la Grèce décide et Chypre suit", qui ont tant coûtés au peuple chypriote et appuyé les revendications des dirigeants turcs. Chypre devient membre officiel de l'UE le 1er mai. Déjà les Chypriotes ont pris un premier avant-goût de ce que veut dire vraiment cette union des impérialistes. Ils auront à subir très prochainement d'autres mesures antipopulaires de l'union du capital. Leur lutte sera dure et commune aux luttes des autres travailleurs de l'UE.
Le peuple de Chypre, avec tant de luttes nombreuses pour son independence, mériterait des jours meilleurs, comme aussi les travailleurs des autres pays de l'UE. Le PCG sera à leurs côtés.
Athènes 29/04/2004
Le résultat du référendum du 24 avril 2004 à Chypre, par lequel le peuple chypriote a décidé à une écrasante majorité de rejeter le plan Annan (de règlement de la question chypriote), constitue un exemple pour tous les peuples qui se trouvent confrontés à la barbarie impérialiste, laquelle consiste à imposer le ''droit'' du plus fort.
Un peuple petit en nombre a osé s'opposer aux pressions et menaces inadmissibles des impérialistes. Par leur décision, les Chypriotes grecs sont allés à contre-courant du défaitisme et du fatalisme. Ils ont dit NON à une solution injuste mijotée par les impérialistes américano-britanniques.
Le NON est un atout très fort pour les Chypriotes dans leur effort de parvenir à un règlement juste, viable et fonctionnel de la question chypriote, un règlement fondé sur les résolutions de l'ONU, qui adoptaient les accords Makarios-Denktash et Kyprianou-Denktash en 1977 et 1979, respectivement.
L'application de ces résolutions conduit à une République chypriote fédérale, bi-zonale, bi-communautaire, ayant une seule souveraineté et personnalité internationale et une seule et unique citoyenneté, cette dernière garantissant l'indépendence et l'integrité territoriale de l'Etat. Une Chypre qui soit démilitarisée, sans puissances garantes, Haute cour de justice et bases étrangères, telles que les bases britanniques.
Tous ceux qui ont culpabilisé voire déformé le NON du peuple chypriote et assumé qu'il conduirait à une impasse s'intéressent à outrepasser la volonté des Chypriotes grecs et à faire passer le plan Annan.
Le PCG continue à considérer que la question chypriote est une question internationale d'invasion et d'occupation d'un Etat indépendent membre de l'ONU et non pas un problème entre les deux communautés, Chypriotes grecs et Chypriotes turcs. Cette position signifie une opposition ferme et forte aux plans impérialistes qui "divisent pour régner". Le PCG a réagi aux conceptions à propos des "centres nationaux" et "mères patrie", qui en réalité renforcent les tendances nationalistes et chauvinistes entre les deux communautés et mènent à des solutions de division.
Il a réagi pour la même raison au dogme sur le dit "espace unifié de défense" entre la Grèce et Chypre et autres annonces connexes des gouvernements du PASOK, ainsi qu'au dogme "la Grèce décide et Chypre suit", qui ont tant coûtés au peuple chypriote et appuyé les revendications des dirigeants turcs. Chypre devient membre officiel de l'UE le 1er mai. Déjà les Chypriotes ont pris un premier avant-goût de ce que veut dire vraiment cette union des impérialistes. Ils auront à subir très prochainement d'autres mesures antipopulaires de l'union du capital. Leur lutte sera dure et commune aux luttes des autres travailleurs de l'UE.
Le peuple de Chypre, avec tant de luttes nombreuses pour son independence, mériterait des jours meilleurs, comme aussi les travailleurs des autres pays de l'UE. Le PCG sera à leurs côtés.
Athènes 29/04/2004
e-mail:cpg@int.kke.gr