Concernant le Sommet informel de l'Union européenne à Bruxelles
Communiqué du BP du CC du KKE
Sommet UE Bruxelles 10/2003
Athènes, le 17/10/2003
Les contradictions entre Etats membres de l'Union européenne (UE) se sont une nouvelle fois manifestées au sujet du projet anti-populaire de Constitution européenne, qui fait encore plus rempart au profit de la ploutocratie européenne face aux peuples. Les contradictions reflètent l'antagonisme des blocs communautaires pour savoir qui aura le dessus dans l'attaque pour le pillage des peuples, en confrontation également avec les impérialistes des Etats-Unis.
Ce nouveau Sommet de l'UE a confirmé que la Constitution européenne institutionnalise la mise en oeuvre de mesures répressives accrues, la légalisation des interventions militaires préventives contre tout pays sous prétexte d'une menace terroriste. Il confirme également la domination de l'axe franco-allemand et le resserrement de cette alliance, dont l'expression fut la représentation commune de la France et de l'Allemagne par le président français.
Le programme pluriannuel des nouveaux réseaux transeuropéens dans les transports, les télécommunications, la recherche et l'énergie, destiné à la relance de l'économie européenne, profitera surtout au capital - indépendamment de la date où il sera effectivement lancé.
La politique communautaire en matière de droit d'asile et d'immigration ne concerne pas la protection des droits fondamentaux des immigrés, mais les moyens de contrôle permettant au capital européen d'exploiter les immigrés comme main-d'oeuvre bon marché.
Enfin, la satisfaction des impérialistes européens quant à la résolution unanime des Nations unies sur l'Irak et leur disposition à assister aussi économiquement à la dite reconstruction de l'Irak montrent que les impérialistes commencent à tomber d'accord sur le partage du butin. Pour la Palestine, ils continuent à mettre sur le même plan la victime et le coupable.
Le gouvernement du PASOK et la ND sont d'accord avec tout ce qui précède. Par conséquent, la controverse sur la question des frises du Parthénon est ridicule et trompeuse.
Les travailleurs n'ont rien à gagner du développement des politiques d'intégration et des nouvelles institutions de l'UE. Leur seul et unique choix, c'est de changer le rapport de forces dès maintenant, aux dépens de la ND et du PASOK. Par la lutte et le vote.
Sommet UE Bruxelles 10/2003
Athènes, le 17/10/2003
Les contradictions entre Etats membres de l'Union européenne (UE) se sont une nouvelle fois manifestées au sujet du projet anti-populaire de Constitution européenne, qui fait encore plus rempart au profit de la ploutocratie européenne face aux peuples. Les contradictions reflètent l'antagonisme des blocs communautaires pour savoir qui aura le dessus dans l'attaque pour le pillage des peuples, en confrontation également avec les impérialistes des Etats-Unis.
Ce nouveau Sommet de l'UE a confirmé que la Constitution européenne institutionnalise la mise en oeuvre de mesures répressives accrues, la légalisation des interventions militaires préventives contre tout pays sous prétexte d'une menace terroriste. Il confirme également la domination de l'axe franco-allemand et le resserrement de cette alliance, dont l'expression fut la représentation commune de la France et de l'Allemagne par le président français.
Le programme pluriannuel des nouveaux réseaux transeuropéens dans les transports, les télécommunications, la recherche et l'énergie, destiné à la relance de l'économie européenne, profitera surtout au capital - indépendamment de la date où il sera effectivement lancé.
La politique communautaire en matière de droit d'asile et d'immigration ne concerne pas la protection des droits fondamentaux des immigrés, mais les moyens de contrôle permettant au capital européen d'exploiter les immigrés comme main-d'oeuvre bon marché.
Enfin, la satisfaction des impérialistes européens quant à la résolution unanime des Nations unies sur l'Irak et leur disposition à assister aussi économiquement à la dite reconstruction de l'Irak montrent que les impérialistes commencent à tomber d'accord sur le partage du butin. Pour la Palestine, ils continuent à mettre sur le même plan la victime et le coupable.
Le gouvernement du PASOK et la ND sont d'accord avec tout ce qui précède. Par conséquent, la controverse sur la question des frises du Parthénon est ridicule et trompeuse.
Les travailleurs n'ont rien à gagner du développement des politiques d'intégration et des nouvelles institutions de l'UE. Leur seul et unique choix, c'est de changer le rapport de forces dès maintenant, aux dépens de la ND et du PASOK. Par la lutte et le vote.
e-mail:cpg@int.kke.gr