Extrait du discours du SG du CC du Parti communiste de Grèce, Aleka Papariga, lors d’un meeting en plein air à Agrinion (ouest de la Grèce)
le 28/6/2001
"Il y a trois heures, un événement tragique et répugnant a eu lieu, qui nous concerne tous - et non pas seulement le peuple de Yougoslavie. Le gouvernement de Serbie, qui a remporté les élections avec l’aide des troupes de l’OTAN, avec l’aide du chantage que la Yougoslavie entrerait dans un nouveau cycle de guerre, qui a gagné les élections avec la promesse d’un "paquet" de dollars, ce gouvernement, a - en violation de la décision de la Cour constitutionnelle du pays, et en opposition même avec son président - renvoyé Slobodan Milosevic à comparaître devant le tribunal de La Haye - et dans peu de temps il sera détenu dans les prisons de La Haye.
L’heure est grave. Nous sommes tous concernés. Ce n’est pas l’affaire personnelle de Slobodan Milosevic. Milosevic est jugé, mais avec lui tout le peuple yougoslave qui a résisté pendant la guerre. Ce sont tous les peuples qui ont résisté qui sont jugés - et avec eux le peuple grec qui a manifesté dans la rue pendant plusieurs mois. Ceux qui sont jugés, ce sont les combattants, les jeunes de notre pays, qui se sont interposés sur les routes pour empêcher le passage des troupes d’assassins et pour que Thessalonique ne devienne pas un camp de l’OTAN.
Nous sommes tous jugés à La Haye. Au lieu que soient jugés Clinton, Blair, Jospin, Schroeder, Albright, Simitis, qui ont signé pour la guerre, c’est au contraire ceux qui s’y sont opposés qui sont jugés, et avec eux la volonté des peuples à défendre les frontières et l’intégrité territoriale de leur pays. Nous ne pouvons pas laisser passer cela. Le glas sonne pour nous tous".
"Il y a trois heures, un événement tragique et répugnant a eu lieu, qui nous concerne tous - et non pas seulement le peuple de Yougoslavie. Le gouvernement de Serbie, qui a remporté les élections avec l’aide des troupes de l’OTAN, avec l’aide du chantage que la Yougoslavie entrerait dans un nouveau cycle de guerre, qui a gagné les élections avec la promesse d’un "paquet" de dollars, ce gouvernement, a - en violation de la décision de la Cour constitutionnelle du pays, et en opposition même avec son président - renvoyé Slobodan Milosevic à comparaître devant le tribunal de La Haye - et dans peu de temps il sera détenu dans les prisons de La Haye.
L’heure est grave. Nous sommes tous concernés. Ce n’est pas l’affaire personnelle de Slobodan Milosevic. Milosevic est jugé, mais avec lui tout le peuple yougoslave qui a résisté pendant la guerre. Ce sont tous les peuples qui ont résisté qui sont jugés - et avec eux le peuple grec qui a manifesté dans la rue pendant plusieurs mois. Ceux qui sont jugés, ce sont les combattants, les jeunes de notre pays, qui se sont interposés sur les routes pour empêcher le passage des troupes d’assassins et pour que Thessalonique ne devienne pas un camp de l’OTAN.
Nous sommes tous jugés à La Haye. Au lieu que soient jugés Clinton, Blair, Jospin, Schroeder, Albright, Simitis, qui ont signé pour la guerre, c’est au contraire ceux qui s’y sont opposés qui sont jugés, et avec eux la volonté des peuples à défendre les frontières et l’intégrité territoriale de leur pays. Nous ne pouvons pas laisser passer cela. Le glas sonne pour nous tous".
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