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Communiqué commun des Partis communistes et ouvriers ayant participé à la rencontre régionale les 26-27/1/2002

Voici le communiqué commun des Partis communistes et ouvriers de la Méditerranée du Sud-Est, de la mer Rouge et de la région du Golfe, qui se sont rencontrés à Athènes les 26-27 janvier 2002.

Les participants "sont convenus de la nécessité de continuer à se rencontrer, en raison des développements importants qui ont lieu dans la région et d’intensifier encore davantage leurs efforts de coordination et d’actions communes.

Au cours de cette rencontre, les discussions ont porté sur :

1. Les nouveaux développements dans le monde et dans la région après les événements du 11/9 et leurs répercussions internationales.
2. Les formes de coordination et d’actions communes.
3. Les développements relatifs à la coopération euro-méditerranéenne.
4. Les formes communes d’intensifier l’action scientifique, d’analyse des partis.

Compte tenu des développements internationaux, les participants ont discuté en détail de la dangereuse escalade de l’agressivité américaine et des mesures terroristes étatiques qui suivirent, confirmant la menace planant au-dessus de tous les peuples et des mouvements de masse d’imposition de la domination mondiale du capital monopoliste, avec comme puissance dirigeante les Etats-Unis.

Il a été souligné par ailleurs que ces types d’actions ont été l’alibi pour déployer une offensive sans précédent contre les libertés et les droits des peuples, sous prétexte d’une déclaration de guerre contre le terrorisme. Les impérialistes considèrent qu’à présent les terroristes et les actes de terrorisme peuvent caractériser tout mouvement de résistance luttant contre la mondialisation capitaliste et les organismes internationaux (FMI, Banque mondiale, OMC, etc.), les mouvements anti-impérialistes luttant contre les interventions impérialistes et guerres, contre l’OTAN, les mouvements qui se développent contre la politique anti-populaire et réactionnaire de l’UE, mais aussi tout mouvement social et national de libération.

Les participants ont souligné que la lutte des peuples et des mouvements pour une libération sociale et indépendance nationale n’a aucun rapport avec les méthodes terroristes. Les communistes, en particulier, grâce à leur longue expérience connaissent très bien les méthodes utilisées par les forces impérialistes et réactionnaires pour diffamer ces mouvements.

Les participants ont condamné le terrorisme, soulignant en même temps qu’ils sont de tout coeur avec les luttes des peuples pour leur droits sociaux et leur indépendance nationale.

Ils soulignent que le terrorisme, en tant que conception et pratique politique, est une tactique erronée et dangereuse pour le mouvement de progrès. Le terrorisme n’avantage que les forces du camp impérialiste les plus réactionnaires, inhumaines, racistes et ennemies des peuples.

En examinant les événements, les participants considèrent que les objectifs de cette offensive des forces impérialistes ne s’est pas élaborée le 11/9, mais qu’ils ont précédé les attaques terroristes aux Etats-Unis. Les participants estimèrent que l’humanité toute entière est la cible d’un plan particulièrement dangereux menacant la sécurité, la paix et la stabilité dans la plus grande partie du monde. La juste lutte du peuple palestinien pour l’indépendance et la création de son propre Etat, ainsi que celles des peuples des Etats arabes et des pays du Golfe et d’Asie centrale sont particulièrement visées.

Les participants ont condamné la guerre impérialiste qu’ont déclarée le 7/10/2001 les Etats-Unis et l’OTAN contre le peuple d’Afghanistan, dont les victimes sont des milliers de citoyens innocents, et ils ont estimé que le véritable objectif de cette guerre est de s’assurer le plein contrôle des sources d’énergie et des routes de transport du pétrole et gaz naturel dans cette région stratégique qui relie les ex -Républiques soviétiques d’Asie centrale avec la Russie, la Chine, l’Inde et autres pays de la région.

Ils se sont fermement déclarés opposés à toute extension de cette guerre à d’autres pays et ont dénoncé que cette politique vise à intimider les peuples et les forces qui luttent pour leurs droits légitimes.

Les participants ont discuté de l’éventuel déclenchement d’une guerre contre l’Irak, et ont condamné tous les prétextes conduisant à une telle éventualité, souhaitant que cette menace contre le peuple irakien soit écartée, et que soit évitées d’autres souffrances qui entraveront encore plus son combat pour la levée de l’embargo, pour changer le régime dictatorial et construire une fédération irakienne démocratique.

Ils ont exprimé leur inquiétude sur la concentration de forces armées turques et irakiennes de part et d’autre de la frontière, dans le but d’envahir le Kurdistan, et mettre en danger la sécurité et l’intégrité de ce peuple qui aspire à une fédération.

Les participants ont confirmé la nécessité de:

  •   développer leurs liens, leur coordination et leurs initiatives communes,
  •   coordonner leur lutte contre l’instauration d’un nouveau droit international, qui reflète le droit du plus fort,
  •   défendre le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’Etats souverains indépendants et du principe du respect de l’intégrité territoriale et de l’indépendance des Etats,
  •   lutter pour le droit de chaque peuple à choisir souverainement sa propre voie pour l’exercice du pouvoir et le développement, ainsi que de définir son avenir,
  •   condamner le retrait unilatéral du gouvernement Bush du traité ABM, tout comme ses menaces d’user de la frappe nucléaire,
  •   déclarer leur opposition à l’OTAN et aux conséquences de sa politique offensive dans la région, ainsi qu’à tout effort de son extension à l’Est ou au Sud (Méditerranée),
  •   s’opposer à la création des forces d’intervention rapide et à la création de l’armée de l’Union européenne, qui constituent de nouvelles menaces d’interventions dans la région,
  •   mettre fin à la présence militaire étrangère dans la région et fermer les bases militaires étrangères.

Les participants s’accordent à:

  •   entreprendre des initiatives d’activités pour la coordination de leur action contre la politique des pays impérialistes et des sociétés multinationales, et accentuer leur lutte contre les conditions imposées par le G-8, l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), qui expriment la domination des impérialistes et du capital monopoliste dont la politique s’attaque aux droits des travailleurs et aux pays et peuples qui résistent à leurs plans. Les participants se déclarent hostiles au contenu des politiques de l’Union européenne dans le cadre de la coopération euro-méditerranéenne, ainsi qu’au plan correspondant promu par les Etats-Unis et Israël,
  •   développer l’action pour la radiation de la dette extérieure des pays en voie de développement et d’ici là pour le "gel" des paiements du service de la dette,
  •   s’efforcer de développer un mouvement le plus large de défense des conquêtes des travailleurs et d’entreprendre des initiatives pour la coordination et la coopération avec des organisations de classe des travailleurs, qui résistent et combattent l’attaque lancée par le capital.
  •   entreprendre des initatives communes dans le mouvement des jeunes pour l’amélioration des conditions de vie, de l’éducation et pour la garantie d’un avenir meilleur,
  •   soutenir la lutte des femmes pour la défense des leurs conquêtes et la protection de leurs droits politiques, économiques et sociaux. Les participants ont confirmé la nécessité de supprimer toutes les formes d’exploitation, d’oppression et de violences contre les femmes et de conférer aux femmes la capacité de parvenir à des postes de prise de décisions,
  •   se tenir aussi solidaires de toutes les forces démocratiques et populaires dans les pays de la région, de leur lutte pour l’instauration et le respect des libertés politiques, syndicales et démocratiques,
  •   soutenir, enfin, et participer activement au mouvement en essor partout dans le monde contre le néolibéralisme et la militarisation de la "mondialisation".

Concernant les problèmes intrinséques à la région, les participants sont convenus de:

  • soutenir la lutte pour la garantie des droits démocratiques fondamentaux, tels que le droit à la libre association, la liberté de la presse, la liberté d’expression, les droits des minorités ethniques et religieuses, l’indépendance de la justice, et pour condamner le terrorisme d’Etat,
  • condamner les poursuites et emprisonnements des combattants pour les droits démocratiques et les libertés, exprimer leur solidarité à la lutte pour la libération des prisonniers politiques en Turquie, en Israël, en Iran, en Irak, au Soudan, et autres pays de la région,
  • saluer et manifester leur solidarité à la lutte du peuple palestinien pour une solution pacifique et juste qui garantisse la matérialisation du droit de fonder son propre Etat indépendant avec pour capitale Jérusalem-Est, conformément aux résolutions de l’ONU, avec le retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers, et de condamner l’agressivité et la barbarie des forces d’occupation israéliennes en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza. Les participants demandent l’arrêt immédiat du blocus barbare du siège du président Arafat à Ramallah,
  • développer un large mouvement de solidarité avec le peuple palestinien, avec la participation des partis politiques, syndicats, organisations de jeunesse, des femmes et autres mouvements sociaux. Les participants ont soutenu également des visites et participation à des initiatives communes dans les territoires occupés.
  • Ils soutiennent la Conférence de solidarité au peuple palestinien qui sera organise par l’AKEL à Chypre.
  • Ils expriment leur solidarité aux forces pacifistes et anti-impérialistes d’Israel, à leur lutte pour mettre fin à l’occupation et l’annexion de territoires dans les pays voisins.
  • Ils soutiennent sans condition le retrait des forces d’occupation israéliennes des hauteurs du Golan et de toute la région du Sud du Liban.

Ils soutiennent la lutte des forces démocratiques et anti-impérialistes de Turquie pour le rétablissement des libertés démocratiques et syndicales.

Ils expriment leur solidarité à la lutte du peuple chypriote pour le retrait des forces d’occupation turques et de toutes les bases et forces militaires étrangères, pour la réunification pacifique de l’île au moyen d’une solution juste et viable fondée sur les résolutions de l’ONU et des accords su sommet de 1977 et 1979, pour une fédération chypriote indépendante, démilitarisée, et forte de son intégrité territoriale, avec une seule et unique souveraineté et citoyenneté, et une seule entité internationale, au sein de laquelle sont garantis les droits de l’homme pour tous les Chypriotes sans exception.

Ils se déclarent en faveur de la reconnaissance de tous les droits irrévocables du peuple kurde à l’autonomie dans le cadre des frontières reconnues existantes des Etats.

Ils sont solidaires du mouvement populaire en essor, de la jeunesse, des ouvriers et des femmes en Iran, contre le régime religieux, et pour une démocratisation, les droits de l’homme et la justice sociale dans leur pays.

Ils condamnent l’embargo contre le peuple irakien, dont la seule victime est le peuple irakien lui-même, comme ils condamnent l’embargo de l’impérialisme américain contre Cuba.

Les participants, délégués des partis communistes et ouvriers, dans la perspective combative du socialisme, estimant positive la mise en application des décisions de la précédente rencontre, sont convenus d’intensifier la coordination de leurs efforts et lutte en commun, en continuant ces rencontres, pour un échange d’informations et poursuite du dialogue sur les questions communes dans le domaine de la théorie-idéologie. La proposition sur la création d’un Centre d’études sur les problèmes de la région a fait l’objet d’une longue discussion. Les participants ont souligné l’utilité de cet effort, qui pourrait contribuer mieux encore à analyser et argumenter leurs propositions et être mieux préparés à faire face aux graves problèmes sociaux et économiques concernant l’ensemble des peuple de la région.

Athènes 27 janvier 2002

Parti communiste égyptien
Parti communiste de Grèce
Parti communiste de Jordanie
Parti communiste d’Irak
Parti communiste du Kurdistan-Irak
Parti Tudeh Iran
Parti communiste d’Israel
AKEL Chypre
Parti communiste du Liban
Parti du peuple de Palestine
Parti communiste du Soudan
Parti communiste syrien
Parti communiste de Syrie


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