Al. Papariga soulève la question palestinienne à une rencontre avec le président de la République

Le président de la République, Karolos Papoulias, a reçu mardi le 14 janvier, la secrétaire-générale du Parti communiste de Grèce (KKE), Aleka Papariga, qui l'a informé de son récent voyage à travers les territoires palestiniens.

La visite en Palestine a eu lieu entre le 3 et le 5 janvier, à l'invitation du Parti du peuple palestinien (PPP). Les autres membres de la délégation du KKE étaient Dimitris Koutsoumpas, membre du Bureau politique, Ilias Lengeris, membre du Comité central et Eleni Mavrouli, journaliste de la publication «Rizospastis».

La délégation du KKE a tenu des rencontres avec le Secrétaire général du Parti du peuple palestinien (PPP), Bassam Ahmad Salhi, et avec d'autres cadres du parti, et a visité les section locales du PPP et son organisation de la jeunesse.

Une série de rencontres ont eu lieu avec deux membres du gouvernement, le ministre du Travail, monsieur Mohammed Barghouthi et le ministre du Tourisme, monsieur Joudeh George Murqos, avec des députés de toutes les faction parlementaires, y compris monsieur Abdalla Abdalla (Fatah), madame Khaleda Jarar (PFLP), monsieur Salam Fayyadh (Troisième voie), monsieur Aiman Daraghmeh (Hamas), monsieur Bassam Al Salhi et monsieur Qais Abd al-Karim (L'Alternative – liste conjointe du PPP et du DFLP) et avec les maires de la ville de Bethléem, Victor Batarseh, et de la ville d'El-Khather, monsieur Adnan Sbeih.

Aleka Papariga s'est également entretenue avec des représentants du Fatah, nommément avec monsieur Abbas Zaki, responsable des relations internationales, avec monsieur Adnan Samara, vice-président du Conseil révolutionnaire et avec monsieur Abdalla Abdalla.

Au cours de leur séjour, les membres de la délégation du KKE ont eu des entretiens avec Issam Makhoul, secrétaire général du Parti communiste d'Israël, et ont rencontré Efrem Davidi, secrétaire général du Travail (Histadrout, Association générale des travailleurs d'Eretz Israël).

Après la rencontre avec le président de la République, Aleka Papariga, s'adressant à des représentants des médias a déclaré qu'il faut se souvenir des terribles souffrances subies par le peuple grec pendant les quelques années d'occupation germano-italienne pour pouvoir s'imaginer celles qu'est en train d'endurer le peuple palestinien depuis des décennies d'occupation. Au cours de la rencontre, Aleka Papariga a soulevé la question du mur de 680-kilomètres qu'Israël est en train de construire en Cisjordanie. Elle a souligné qu'en procédant ainsi, Israël est en train d'établir «de fait» des frontières dans la région et que les États-Unis sont en train de promouvoir une solution qui favorise Israël. En effet au lieu de promouvoir un État palestinien unifié, ayant des frontières et des territoires unifiés, ils sont en train d'établir ainsi un protectorat israélien ou états-unien sous la forme de “cantons” séparés au sein du territoire d'Israël.

Elle a terminé son entretien en critiquant le manque d'intérêt que manifestent les gouvernements de la Grèce et des autres pays européens au sujet de la question palestinienne.

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