Déclaration du Bureau politique du Parti communiste grec (KKE) au sujet de la motion anticommuniste présentée à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE)
La présentation du mémorandum anticommuniste «Nécessité de condamner les crimes du communisme au niveau international» à la séance plénière de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, à Strasbourg le mois prochain, constitue un fait extrêmement dangereux et réactionnaire et devrait soulever l'indignation du peuple.
Par ce mémorandum anticommuniste, le terrorisme impérialiste ne vise pas seulement les communistes. Cette mesure ne concerne pas seulement les communistes mais le peuple tout entier. Elle constitue en effet un premier pas vers la criminalisation des luttes du peuple et, plus spécifiquement, même de la lutte de classe. L'impérialisme porte ainsi un dur coup contre les libertés et les droits démocratiques fondamentaux.
Le Bureau politique a décidé que le Parti entreprendra une série d'actions et d'initiatives sur cette question:
Une délégation du Comité central dirigée par la secrétaire générale Aleka Papariga demandera la tenue de rencontres avec le président de la République, avec le premier ministre et avec la présidente du Parlement, pour les informer des faits et soulever la question de la nécessité de la condamnation exigée par le mémorandum anticommuniste. Informer les Partis communistes autres que ceux de l'Europe;
Considérer la possibilité d'entreprendre, en coordination avec les autres Partis communistes et avec les organisations progressistes et anti-impérialistes internationales, des actions et des mobilisations conjointes autour du 24 janvier 2006, date à laquelle les débats sur ce sujet commenceront à l'APCE;
Organiser une vaste campagne pour informer le peuple, entre autres la jeunesse, du contenu indigne et des objectifs réactionnaires du mémorandum anticommuniste;
Organiser des activités publiques, des événements et des manifestations dans les pays voisins de la Grèce; Faire appel aux organisations faisant partie des mouvements populaires, aux groupes de scientifiques, aux travailleurs culturels/elles et aux personnalités pour qu'ils expriment leur rejet total et ferme de cette nouvelle campagne d'hystérie et d'intimidation anticommuniste.
Le Bureau politique du Comité central du Parti communiste grec (KKE)
Athènes, 21 décembre 2005
Par ce mémorandum anticommuniste, le terrorisme impérialiste ne vise pas seulement les communistes. Cette mesure ne concerne pas seulement les communistes mais le peuple tout entier. Elle constitue en effet un premier pas vers la criminalisation des luttes du peuple et, plus spécifiquement, même de la lutte de classe. L'impérialisme porte ainsi un dur coup contre les libertés et les droits démocratiques fondamentaux.
Le Bureau politique a décidé que le Parti entreprendra une série d'actions et d'initiatives sur cette question:
Une délégation du Comité central dirigée par la secrétaire générale Aleka Papariga demandera la tenue de rencontres avec le président de la République, avec le premier ministre et avec la présidente du Parlement, pour les informer des faits et soulever la question de la nécessité de la condamnation exigée par le mémorandum anticommuniste. Informer les Partis communistes autres que ceux de l'Europe;
Considérer la possibilité d'entreprendre, en coordination avec les autres Partis communistes et avec les organisations progressistes et anti-impérialistes internationales, des actions et des mobilisations conjointes autour du 24 janvier 2006, date à laquelle les débats sur ce sujet commenceront à l'APCE;
Organiser une vaste campagne pour informer le peuple, entre autres la jeunesse, du contenu indigne et des objectifs réactionnaires du mémorandum anticommuniste;
Organiser des activités publiques, des événements et des manifestations dans les pays voisins de la Grèce; Faire appel aux organisations faisant partie des mouvements populaires, aux groupes de scientifiques, aux travailleurs culturels/elles et aux personnalités pour qu'ils expriment leur rejet total et ferme de cette nouvelle campagne d'hystérie et d'intimidation anticommuniste.
Le Bureau politique du Comité central du Parti communiste grec (KKE)
Athènes, 21 décembre 2005
e-mail:cpg@int.kke.gr