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Pour les élections européennes du 13 juin 2004

Il y a un autre choix pour les peuples de l'Europe

NON à la Voie unique de l'UE
* Résistance - Désobéissance - Indiscipline

*Avec le PCG pour une Alliance et pouvoir populaires
* Regroupement pour une Europe de la paix, des droits populaires, du Socialisme


Aux euro-élections du 13 juin 2004, il est de l'intérêt des ouvriers, employés, indépendants, petits et moyens artisans et commerçants, des petits et moyens agriculteurs, des femmes et des jeunes, des intellectuels et des artistes, de résister par leur vote aux choix antipopulaires de l'UE. De condamner la politique de violation des droits, la politique de militarisation, de guerre, de la violence et de la répression d'Etat. De punir l'UE qui, avec les Etats-Unis, imposent des protectorats; il y a quelques années en Bosnie et au Kosovo, à présent à Chypre.

L'UE ne se corrige pas. Le seul choix réaliste pour les peuples de l'Europe est de lutter pour s'en désengager, pour la renverser. Nous avons de l'expérience. Dans notre vie quotidienne les conséquences négatives et tragiques de la mise en application des traités de l'UE se font ressentir vivement. Ils ont été mis en oeuvre sous responsabilité du PASOK et de la Nouvelle Démocratie.
La Grèce de la prospérité populaire, de la sécurité et de la paix n'a pas sa place dans les principes et pratiques de l'UE. Pour aller de l'avant, il nous faut ne pas avoir peur de lutter contre ses choix.

L'hostilité de l'UE face à l'idéologie communiste et face à la contribution du système socialiste que nous avons connu au 20e siècle, l'hostilité de l'UE face à toute idée et pratique radicales n'a qu'un seul et unique but: faire que les peuples ne luttent plus, qu'ils deviennent fatalistes, effrayés. Qu'ils ne puissent pas penser qu'il existe une autre voie pour la coopération, l'action commune et l'unité en Europe, en dehors et en opposition à l'UE.

Les richesses produites sont le travail de la classe ouvrière, des peuples

La socialisation des moyens de production fondamentaux et concentrés, des ressources souterraines et sous-marines, la coopérativation, constituent la condition nécessaire d'un développement social différent en faveur du peuple, en Grèce, en Europe.
Les travailleurs, par leur lutte, par leur participation à la constitution du Front démocratique anti-impérialiste, anti-monopoliste, seront mieux capables de défendre leurs revendications et de les obtenir. Ils seront plus aptes à renverser le rapport de forces, à revendiquer le pouvoir populaire qui appliquera la politique de l'économie populaire. Cette voie conduit au renversement de l'édifice réactionnaire de l'UE. C'est la voie unique pour l'Europe des travailleurs, de la coopération équitable, pour faire respecter le droit de chaque peuple à décider du système socio-économique et politique dans son pays.
De cette façon, les peuples d'Europe, et le peuple grec aussi, contribueront au changement du rapport de forces à l'échelle mondiale aux dépens de l'impérialisme, de la pauvreté et de l'oppression, aux dépens des forces de la guerre.

L'Europe des travailleurs, de la paix et du socialisme tendra la main pour une coopération équitable avec des pays et des peuples qui souffrent de l'oppression et de l'exploitation capitaliste. Elle deviendra le pôle de la coopération et de la lutte anti-impérialiste. Elle sera le grand adversaire de la guerre et de la violence.
Nous ne sommes pas seuls! Aujourd'hui, nous sommes plus nombreux qu'hier. Demain, nous serons encore plus nombreux! Nous deviendrons la majorité! Nous nous sommes retrouvés avec des dizaines de milliers de travailleurs, hommes et femmes, dans des manifestations anti-guerre, dans des mobilisations nationales, sectorielles et locales pour les droits populaires, avec au sommet Nauplie et Thessalonique en 2003 (respectivement Conseil des ministres du Travail et Conseil européen sous la présidence grecque de l'UE). Nous nous sommes rencontrés avec des millions de travailleurs à Gênes, Paris, Bruxelles, Prague, Florence et ailleurs.

Nous avons agi en commun, chaque fois que cela a été possible, avec d'autres partis communistes et de gauche ainsi qu'avec des forces progressistes, chaque partie conservant ses propres vues spécifiques. Nous avons mis en avant au Parlement européen tous les problèmes qui préoccupent les travailleurs, les peuples d'Europe, des autres continents. Pas une seule fois nous avons hésité à aller à contre-courant de l'idolâtrie européenne.
Le PCG, par ses prises de position et de coopération avec des forces et des voix de résistance, a alimenté le courant des luttes ouvrières et populaires, contre la manipulation, l'aliénation et le rachat des consciences.

La vérité sur l'Union européenne

Il y a 43 ans, le PCG, tout comme la Gauche démocratique unie d'avant la dictature des colonels, s'est opposé à l'époque à la CEE. Le PCG avait prévu ce que nous vivons aujourd'hui. Il avait mis à nu que tout ce qui brille n'est pas de l'or. A partir de 1981 et après, lorsque la Grèce a adhéré à la CEE, le PCG n'a jamais rien caché au peuple. Bien au contraire, il a développé des initiatives et ouvert des fronts de lutte pour faire face, autant que possible, aux conséqueces négatives pour la classe ouvrière, les petits et moyens artisans et commerçants, les petits et moyens agriculteurs.

Tous ceux qui soutiennent que le peuple grec aurait été affamé et isolé sans la CEE, c'est pour une seule et unique raison qu'ils le disent: pour ne pas toucher aux profits du capital, des hommes d'affaires européens; pour que le peuple grec ne recherche pas sa propre voie de développement et d'évolution sociale; pour qu'il ne réagisse pas et qu'il ne fasse pas obstacle au racket, à l'exploitation des ouvriers étrangers.

L'UE n'est pas une coopération économique et politique au profit des peuples et de la paix. C'est une alliance étatique des pays capitalistes visant à renforcer les parts de leur grand capital sur le marché capitaliste mondial. L'UE n'est pas une alliance qui met un frein à l'agressivité des Etats-Unis. Elle marche main dans la main avec eux contre les travailleurs et ne sont antagonistes entre eux que dans la course à la domination, à la distribution et redistribution des marchés et des sphères d'influence. L'UE profite aux industriels, aux banquiers, aux armateurs et aux gros commerçants, de véritables sangsues des fonds communautaires.

Le traité de Maastricht en 1992, les décisions des Sommets de Lisbonne, d'Amsterdam et d'Helsinki, la Constitution européenne, donnent le coup de grâce aux droits populaires, à la démocratie

Les services publics, les transports, les télécommunications, l'énergie, les postes, les banques, les ports dans leur grande majorité, ont été libéralisés, alors que progresse en même temps la privatisation dans les secteurs de la santé, de l'éducation, de la prévoyance. L'injustice, les inégalités et les discriminations sociales grandissent.
L'industrie nationale de transformation et la production agricole s'adaptent aux besoins de la concurrence sur le marché de l'UE, aux accords contractés avec des pays tiers. Le conséquence directe en est l'atrophie de branches entières de production du pays. Par exemple, les chantiers navals ont été condamnés au marasme, jetant à la rue de nouveaux chômeurs, alors que les quotas sur les productions agricoles, qui interdisent même que le pays subvienne a ses propres besoins, ont conduit au dépeuplement de plusieurs régions agricoles.
La recherche scientifique et technologique se concentre encore plus que par le passé entre les mains du capital. Elle est utilisée pour renforcer l'exploitation de classe, pour rendre la main-d'oeuvre encore moins chère.

L'emploi à temps partiel et l'emploi temporaire se généralise, l'âge de départ à la retraite est sans cesse repoussé et le montant des retraites diminué. Le chômage progresse. Il touche plus encore les femmes et les jeunes. Le travail des femmes et des jeunes est utilisé pour faire chuter encore plus les rémunérations et faire reculer les prestations sociales. Les salaires, les allocations chômage dégringolent - La durée des prestations sociales est écourtée
Avec la nouvelle réforme de la PAC mais aussi les règlements pour le coton, tabac et l'huile, une nouvelle offensive arrive pour le déracinement d'autres petits et moyens agriculteurs. La production agricole diminuera davantage, étant donné que les cultures de tabac sont conduites à leur disparition, et alors que des cultures telles que le coton, l'huile etc. seront résorbées. Pour dissimuler ces lourdes conséquences l'UE projette de transformer une importante partie des subventions en allocations sociales.

Les quatre libertés (mouvements de capitaux, de personnes, de produits, de services) ont permis l'invasion et l'installation en Grèce des monopoles européens et l'extermination des petits entrepreneurs. Des milliers de petits commercants ont fermé boutique, d'autres végètent et sont oppressés par la double fiscalité et la libération des horaires. Avec le nouveau traité intitulé ''Euroconstitution'' pour tromper les peuples, les perspectives seront encore pires. C'est un nouveau pas mais plus dangereux encore. Le traité légalise l'intervention militaire, non seulement en dehors du continent européen, mais à l'intérieur des Etats-membres au nom de la prévention contre des menaces terroristes. Il prévoit également une nouvelle course aux armements, et accentue la violence d'Etat et la répression, comme le font justement les Américains.

Le droit communautaire réactionnaire est renforcé et donne les possibilités d'imposer une politique antipopulaire commune, puisque sont mis en place des mécanismes communautaires de répression. Par ses décisions, l'UE franchi de nouveaux pas en avant dans le renversement généralisé des relations de travail. La politique d'immigration devient plus barbare. Une politique sociale chère mais de piètre qualité est instaurée pour le peuple. Même chose pour l'Education et la Culture.

Un nouveau pas vers l'abolition des droits souverains

Le dernier élargissement de l'UE à 10 nouveaux pays s'est fait dans des conditions plus inéquitables que dans le cas de la Grèce. Cela montre la pseudo-démocratie de l'UE puisqu'elle accepte dans ses rangs des pays qui interdisent l'action légale des partis communistes et qui mettent des obstacles insurmontables à l'action politique, privent du droit de vote, instaurent des régimes de discriminations politiques pour une grande partie de la population que l'on distingue en ''non-citoyen'' sur base de leur origine ethnique et langue.
Il s'avère que le dit acquis européen ne concerne que les intérets et la liberté totale des forces du capital. Bien que les intérêts des Etats-membres soient communs, l'élaboration de la constitution européenne progresse difficilement en raison de leurs divergences. Il se forme de nouvelles alliances au sein de l'UE dans lequel le noyau dur des puissants Etats impérialistes mène le jeu. Les déséquilibres dans l'économie s'accentuent.

L'UE comme 2e gendarme mondial

Les peuples n'oublient pas le rôle de premier plan de l'UE dans la dissolution de la Yougoslavie, et le ''feu vert'' qu'elle a donné à l'invasion des Etats-Unis. L'UE non seulement n'a pas empêché l'invasion et l'occupation de l'Afghanistan et de l'Irak par les Américains, mais elle les a facilitées et légitimées. Des Etats-membres, parmi lesquels la Grèce, ont soutenu et soutiennent les forces armées et bases militaires d'espionnage en fournissant des facilités aériennes et maritimes lors des opérations militaires.
Sous prétexte du 11 septembre 2001 (les tours jumelles à New York) et du 11 mars 2004 à Madrid, l'UE planifie une nouvelle course aux armements, met en place une militarisation de la vie publique par des mesures contre les droits collectifs et individuels et les libertés des travailleurs. Les peuples, les mouvements, les militants et militantes sont exposés à être fichés par les services de l'UE et des Etats-Unis.

Après le renversement du régime socialiste en Europe, l'impérialisme des Etats-Unis, de l'OTAN et de l'UE concentre ses attaques contre le Moyen-Orient, la Méditerranée orientale, Chypre, la Grèce, la Turquie et contre les autres pays balkaniques, en Egée, en mer Noire, dans les pays du Caucase et de la Caspienne.
L'UE soutient les plans impérialistes des Américains contre Cuba et la Corée du Nord.
Les contradictions entre l'UE et les Etats-Unis pour la distribution et re-redistribution du butin sont porteuses de graves menaces pour les peuples de la région et la paix mondiale.

Il est faux que les pactoles d'argent que donne l'UE peut régler les problèmes


Ceux qui parlent de pactoles d'argent de l'UE mentent. Le peuple grec a payé chèrement cet argent. Les fameux Cadres communautaires d'appui (CCA) ont été donnés pour servir les besoins surtout du capital pour des travaux d'infrastructures-transports. En vue de l'absorption de ces fonds, l'UE pose comme conditions contraignantes l'intégration plus poussée dans les processus euro-unioniste. Pour preuve, des montants importants des subventions, plus de 40%, retournent aux monopoles européens sous forme d'importations associées directement à la réalisation des travaux du CCA.

De grandes sociétés européennes ont été chargées de la construction de la plupart des grands travaux dans notre pays. Le capital local en tire aussi profit, ayant absorbé une grande part de ces ressources à titre de subventions. Des subventions allouées pour la création et modernisation d'unités de transformation, 90% sont allés chez les industriels et 10% pour les coopératives. Des fonds ont servi pour des pots-de-vin, pour la propagande de la politique de l'UE et la manipulation des consciences avec les programmes pour chômeurs, emplois provisoires, et soi-disant de formation. Des crédits communautaires et nationaux inscrits au budget de l'Etat sont utilisés dans cette même voie antipopulaire. Dans les cadres communautaires d'appui, il n'y a jamais eu des projets pouvant satisfaire les besoins actuels des travailleurs, comme des travaux de protection antisismique, anti-inondation, anti-incendie et de grands travaux d'irrigation (détournement du fleuve Acheloos destiné à irriguer la plus grande plaine du pays en Grèce centrale).

Dans la période précédente des fonds ont été accordés aux agriculteurs pour que soient entreprises des réformes structurelles, lesquelles ont abouti au déracinement d'une grande partie des petits et moyens agriculteurs, renforcant la tendance à la grande propriété agricole. Les subventions qui ont été allouées aux agriculteurs ne peuvent pas sauver le revenu agricole, pas plus d'ailleurs que la production agricole du pays aux prises avec une dure concurrence et les importations. Résultat, le déficit commercial agricole s'accroît, la production de viande diminue, alors que s'accroît une dépendance alimentaire et notamment pour des produits de qualité douteuse, avec dioxines, encéphalie spongiforme bovine, OGM, hormones. En conséquence, le chômage continue a s'accroître.

Les partis politiques européens


Le PCG dit OUI à la coordination et à l'action commune des partis communistes et radicaux, des forces anti-impérialistes qui résistent, combattent les choix et la stratégie de l'UE, ses traités. Il soutient la coopération et l'action commune sur base des objectifs de lutte et directions communes, et parallèlement avec respect de l'autonomie de chaque parti.
Le PCG condamne la décision de l'UE d'imposer la création de partis politiques européens avec pour appât l'octroi d'aides financières mais engagement en même temps de leur part de ne pas entrer en conflit avec ses décisions, de les soutenir et de se limiter à une critique et opposition anodines sans mettre en doute la voie unique. Les partis européens soutiennent l'opinion antiscientifique et réactionnaire que le champ de luttes et de revendications au plan national n'est plus.
Le ''parti européen de la Gauche'' mine la lutte de classes, cultive une conception préjudiciable qu'il n'existe pas de marges pour émettre des revendications et réaliser des renversements au niveau de chaque pays séparément. Il dissimule le caractère capitaliste de l'UE et l'idéalise, préconisant le consensus, le compromis et l'intégration.

NOUS VOTONS POUR LA LISTE DE COOPERATION DU PCG


Nous demandons le vote des ouvriers et couches populaires, des villes et campagnes, qui souffrent. Des jeunes, des femmes, tous ceux qui ont souffert de la politique de l'UE et des gouvernements. Des hommes et femmes de Gauche qui résistent et revendiquent. Nous demandons le vote de ceux qui même s'ils sont sceptiques,et e sot pas d'accord avec la position de désengagement, de rupture avec l'UE, comprennent nanmoins que le PCG est garant avec rigueur de résistance et revendication.

NOUS POUVONS!

La proposition du PCG est la seule réaliste car elle répond aux intérêts populaires. Elle peut se réaliser, il suffit que le peuple le veuille et agisse. Qu'il quitte la Nouvelle Démocratie (ND) et le PASOK. Qu'il change en sa faveur le rapport de forces.
Nous ne sommes pas seuls. Nous sommes avec les autres peuples et avons des intérêts communs. Quand les peuples décident, ils font des miracles. Nous sommes avec les peuples qui résistent, qui contestent l'UE par voie de référendums, par le NON à l'UEM et à l'euro. Par le NON à l'adhésion de leurs pays dans l'UE.

Voter PCG signifie

  • Rassemblement, alliances politiques efficaces en Grèce et en Europe. Force dans le mouvement aujourd'hui, ouverture pour des perspectives positives à l'avenir. Pas de concession, action militante au Parlement européen.
  • Revendication combative en Grèce et en Europe pour des objectifs et mesures de soulagement dans la vie des travailleurs, satisfaction des besoins d'aujourd'hui de la classe ouvrière et des couches populaires.

Etre

  • Contre les choix de l'UE, du ''Livre Blanc'', de Lisbonne, d'Amsterdam et d'Helsinki, du Pacte de stabilité, de l'UEM et de l'euro.
  • Pour la défense des droits des peuples dans le monde entier, de la lutte contre les causes de la pauvreté, de la faim, des maladies, des malheurs, de la criminalité sociale et de la propagation des stupéfiants.
  • Contre la militarisation, le terrorisme et la répression d'Etat, l'envoi de troupes pour combattre dans les guerres impérialistes. Le changement des frontières et la création de protectorats d'Etat, les atteintes aux droits collectifs et individuels, les lois terroristes,le mandat d'arrêt européen, l'accord d'assistance judiciaire avec les Etats-Unis, contre la politique raciste d'immigration.

Voter PCG signifie:

Une plus grande contribution à la constitution du pôle radical des forces et mouvements communistes, radicaux, anti-impérialistes d'Europe, des partis de gauche qui ne se sont pas accommodés de l'euro-impérialisme. Une plus grande contribution à la coordination internationale et l'action commune contre les décisions et les choix de l'Organisme mondial du Commerce (OMC), de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international (FMI).

L'impérialisme est fort partout où le mouvement populaire est faible, partout où la résistance est anémique, pourtout où le rassemblement et l'action commune des forces anti-impérialistes, anti-monopolistes n'ont pas progressé.
Avec la volonté des peuples, des majorités se dégageront dans chaque pays pour revendiquer le changement au niveau du pouvoir.
Le marathon des Européens sera engagé, avec un point de départ la résistance – désobéissance – indiscipline face à l'UE, et avec comme point d'arrivée le désengagement de leurs pays de l'UE, son renversement avec pour optique l'Europe de la paix, du socialisme.

Condamner la ND et le PASOK, toute forme de consensus et compromis européen


Un vote de condamnation de la ND et du PASOK doit tomber dans les urnes le 13 juin. Ces deux partis ont co-décidé tous les choix anti-populaires de l'UE et les expriment, dans le but de garantir les profits de la ploutocratie nationale et étrangère. Ils ne veulent pas et ne peuvent pas négocier en faveur des intérêts des travailleurs. C'est pourquoi ils ont caché et cachent systématiquement le vrai contenu et les objectifs que servent les décisions de Bruxelles.
Il faut condamner aussi le double langage de la Coalition (SYN), qui d'un côté soutient de plein cœur l'UE et de l'autre proteste contre les conséquences de l'application de cette politique. Son idôlatrie pro-européenne ne fait que provoquer les gens de gauche, les militants. Par renouveau et modernisation, on entend ce qui va dans l'intérêt du peuple, ce qui permet de satisfaire ces besoins contemporains, ce qui donne espoir dans un avenir meilleur demain, avec prospérité populaire, sécurité et droits assurés.

NOUS DISONS OUI
  • Aux droits de la classe ouvrière et des autres travailleurs, des petits commerçants et des petits et moyens agriculteurs, des femmes et des jeunes, des intellectuels salariés.
  • Au travail universel stable et à plein temps, avec des augmentations des salaires et des retraites, la consécration des 35 heures, 5 jours et 7 heures. A l'évaluation des revenus des travailleurs en fonction des besoins contemporains et des profits du capital et non en fonction des objectifs de l'UEM et de la compétitivité capitaliste.
  • A l'égalité des droits pour les ouvriers et ouvrières étrangers et leurs familles.
  • Au plein emploi des femmes et des jeunes après la fin de leurs études.
  • Aux mesures intégrées de protection des chômeurs, à la politique qui garantit du travail pour tous et pour toutes. A des allocations couvrant les vrais besoins tout au long du chômage. Aux pleins droits à la Santé publique gratuite et Prévoyance. Bénéficier du décompte de la période du chômage dans les droits de retraite.
  • Aux mesures et aux efforts pour faire de l'amélioration de la vie familiale et la suppression des discriminations aux dépens des femmes l'affaire des deux sexes.
  • Aux centres de planning familial, aux crèches et jardins d'enfants publics gratuits, aux centres d'occupation créative des enfants.
  • A l'éducation en faveur de l'égalité des deux sexes.
  • A la démocratisation de l'information.
  • Aux droits des travailleurs dans les entreprises qui sont privatisées ou ont été privatisées les années précédentes.
  • A la sécurité sociale publique obligatoire pour tous, qui englobera les droits à la retraite, les services de prévention et de rétablissement de la santé, les prestations et services de prévoyance sociale.
  • A la réduction de l'âge de départ à la retraite à 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes, et 5 ans en moins pour ceux qui exercent des professions pénibles et insalubres.


Les prestations sociales dans le domaine de la santé doivent être gratuites. Il faut supprimer les cotisations-santé des travailleurs. Ce sont l'Etat et la ploutocratie qui doivent payer ces charges. Dans ce contexte, il faut veiller au renforcement des petites et moyennes entreprises.
Il faut rendre publiques toutes les unités privées qui fonctionnent aujourd'hui de manière satisfaisante dans les domaines de la santé, prévoyance, réinsertion, services en faveur des personnes handicapées. Il faut supprimer les activités des hommes d'affaires dans ces domaines. Il faut que tout le personnel du système de santé et de prévoyance soit titularisé, employés à plein temps et en exclusivité, avec des salaires décents, de bonnes conditions de travail et possibilités d'obtenir de meilleures qualifications professionnelles. Il faut que tous les médecins établis à leur compte soient intégrés dans le système public de santé. La protection de la santé publique doit être associée à la protection de l'hygiène et de la sécurité sur les lieux de travail, la protection de l'environnement, l'hygiène des aliments, la lutte contre les stupéfiants et la criminalité. Toutes les activités relèvent de la responsabilité de l'Etat, avec des diversifications selon les régions, le sexe et l'âge.

Oui à l'éducation publique gratuite et à la recherche scientifique au service des besoins populaires
Système d'enseignement public gratuit fondé sur une scolarité unique de douze ans d'enseignement général pour tous, sans discriminations de classe ou raciales, lequel cultivera harmonieusement toutes les facettes de la personnalité humaine, offrira un savoir scientifique général de la nature et de la société.
Fondation d'écoles professionnelles publiques gratuites après le cursus du lycée, qui soient source de savoir et de bagages pour les jeunes et non pas source de profits et de soumission aux hommes d'affaires. Système unifié d'enseignement supérieur, sans barrières de classe et discriminations anti-scientifiques des études en cycles et des établissements en catégories. Former des scientifiques cultivés avec un haut niveau de spécialisation et d'aptitude professionnelle. Faire le lien entre diplôme et droit au travail.
Développement de la recherche scientifique, fondamentale et appliquée, pour produire de nouveaux savoirs et servir les besoins populaires et non pas accroître le profit capitaliste.
Assurer un financement de 15% du budget de l'Etat.

Oui aux droits des petits commerçants et artisans


Création et mise en valeur de la coopérative, qui sera différente de celles que nous avons connues jusqu'à présent. L'économie et le pouvoir populaires peuvent garantir son fonctionnement et sa mission.
Soutenir les revendications du mouvements des artisans, petits entrepreneurs et commerçants, des indépendants en matière de fiscalité, financements publics des infrastructures, c'est-à-dire de parcs où les artisans et petits entrepreneurs exerceront leurs activités sans nuire à l'environnement, aux zones résidentielles.
Horaire unique hebdomadaire de 48 heures, avec congé le dimanche, 3 après-midi de fermeture pour tous les magasins, grands et petits, obligatoire pour tous.

Oui aux droits des petits et moyens agriculteurs


Soutien au développement agricole avec la création de la coopérative agricole en faveur du petit et moyen agriculteur, et plus généralement du peuple.
Production agricole qui contribue au développement de l'emploi, au maintien de la population dans les campagnes, au retour dans les campagnes de tous ceux qui ont été contraints de les quitter. La planification de l'économie populaire constitue un préalable pour faire avancer les choses dans cette voie.
Faire face au problème de la suffisance alimentaire avec des produits bon marché et sains.
Développement de l'élevage afin de couvrir la demande nationale.Système de prix et de subventions qui garantisse un revenu viable et favorise la restructuration de la production agricole en faveur de la production animale. Augmentation majeure des crédits pour des travaux d'infrastructure. Soins médicaux et pharmaceutiques gratuits pour tous les habitants de la campagne.

Oui au développement culturel qui aura en son centre la respect mutuel, la solidarité, la coopération équitable des peuples, le droit de chacun à choisir son destin


Soutien et développement de la création culturelle et populaire amateur et diffusion auprès de tout le peuple. Elle constitue une arme contre l'idéologie avilissante impérialiste, contre la culture de l'aliénation et de la dépravation. C'est une force dans le façonnement d'une attitude de résistance et de contre-offensive sur tous les fronts de la vie et de l'action.
S'attaquer aux problemes des artistes, leur assurer des conditions de vie décentes et des conditions favorables d'occupation créative dans l'art. Les centres et les institutions de production artistique et culturelle doivent passer aux mains de la société et leur financement assuré par des ressources publiques.
Le patrimoine culturel et la tradition populaire, la culture populaire et notre langue font partie de l'histoire et de la conscience du peuple. C'est en tant que tels que nous revendiquons leur essor et non en tant que facteurs au service du profit.
Oui à une politique d'indépendance vis-à-vis des engagements de l'UE et de l'OTAN – USA
Lutter pour les droits souverains du pays, en mettant au premier plan en cette période l'Egée.

La capacité de défense doit reposer sur le peuple et les jeunes, les enrolés du service national, les officiers et sous-officiers qui n'acceptent pas la cession de droits souverains aux USA, à l'OTAN et à l'UE.
Aucune participation de forces armées grecques aux guerres impérialistes, aux armées d'occupation.
Résistance, lutte contre la Politique étrangère commune et de défense, contre l'armée européenne.
Retour des contingents militaires grecs et de tous les Grecs employés dans les armées impérialistes d'occupation dans les Balkans, en Afghanistan. Opposition à l'envoi de militaires grecs en Irak.

Suppression des bases étrangères en Grèce, et avant tout la base de Souda en Crète.
Lutter pour une Chypre unifiée, indépendante, sans bases et troupes étrangères, fédérale, bi-communautaire, bi-zonale, patrie commune des Turco-chypriotes et Gréco-chypriotes, sans «garants ni protecteurs» étrangers.
Solidarité et lutte commune avec les peuples chypriote, palestinien, irakien et afghan. Solidarité aux peuples des Balkans, aux peuples des pays où l'action des partis communistes est interdite.
Résolument aux côtés du peuple turc et des Kurdes, aux côtés de tous les peuples qui souffrent. Solidarité aux peuples de Cuba et de Corée du Nord. Avec force aux côtés des communistes, aux côtés de tous les hommes de progrès qui sont persécutés.

LES PEUPLES ONT UN AUTRE CHOIX RESISTANCE – INDISCIPLINE – DESENGAGEMENT – COOPERATION EQUITABLE EN EUROPE


Le peuple grec, les peuples d'Europe vivront des jours beaucoup plus sombres s'ils ne s'affranchissent pas de la logique des voies uniques de l'euro et de l'OTAN.
La perspective de la Grèce de la prospérité sociale populaire et de la paix est liée à l'affranchissement du joug de l'UE, au désengagement qui deviendra réalité lorsque le peuple grec le voudra et le choisira. Et cela se fera tôt ou tard. La participation européenne n'est ni définitive ni irréversible.
Le processus de désengagement peut commencer par la Grèce ou par tout autre pays ou groupe de pays. Ce qui importe, c'est que chaque peuple, chaque mouvement doit contribuer à ce processus, renforcer les forces centrifuges pour renverser l'édifice réactionnaire de l'UE.

Contribuer à la création de l'autre pôle, le pôle de la coopération de pays et de gouvernements qui, désengagés de l'UE, construiront une coopération totalement différente de forme et de contenu au profit des peuples.
Tous les partis qui ont soutenu que l'UE peut se transformer en une "Europe des travailleurs" ont répandu de toute évidence des illusions. Et ils ont finalement soutenu et soutiennent encore le pilier impérialiste européen.
Tous ceux et celles qui voient aujourd'hui avec suspicion la perspective du désengagement ne doivent en aucun cas bloquer cette perspective. Parce qu'ils seront condamnés alors à lutter sans résultat tangible.

Tous les secteurs en Grèce où nous avons des capacités et des avantages comparatifs devront être développés sans engagements ni restrictions. L'emploi va croître, nous nous assurerons notre auto-suffisance partout là où l'on peut. Nous coopèrerons avec des pays européens, mais aussi d'autres, arabes, balkaniques, à tous les niveaux où nous pouvons et où il va de l'intérêt mutuel. Nous nous libèrerons des accords impérialistes contraignants, militaires et autres, nous aurons de nouveaux alliés, de nouveaux amis et partenaires.

L'Europe de la prospérité, des droits populaires, de la paix, du socialisme deviendra réalité. Aucun obstacle, aucune difficulté ne pourra l'arrêter.

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