Sur la Rencontre internationale des Partis communistes et ouvriers organisée à Athènes du 19 au 20 juin 2003
Communiqué du KKE
Suite à la Rencontre internationale des Partis communistes et ouvriers organisée à Athènes les 19 et 20 juin 2003, le Parti communiste de Grèce, a publié le communiqué suivant:
Du 19 au 20 juin 2003, 59 partis communistes et ouvriers se sont rencontrés sur le thème "Les mouvements contre la guerre et la mondialisation et les communistes".
Certains partis par ailleurs, malgré leur désir, n'ont pu se rendre à la Rencontre en raison de la situation dans leur pays, mais ont adressé des messages de salutations et interventions écrites qui ont été insérées dans les documents de la Rencontre.
Ces deux jours de travaux ont permis un échange constructif de vues sur la situation internationale et présenter des expériences riches en vécu sur le développement de la lutte des peuples et des mouvements de masse contre la guerre et la mondialisation capitaliste.
Dans leur évaluation des développements internationaux qui ont suivi surtout l'intervention militaire des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Australie contre le peuple irakien et son occupation, les participants ont fermement condamné la dangereuse escalade de l'agressivité impérialiste et l'entière violation des principes et règles du droit international, qui conduisirent à une crise encore plus profonde de l'ONU dans son rôle de garant de la paix et des règlements pacifiques des différends entre Etats.
Plusieurs participants ont commenté les tendances observées dans le capitalisme contemporain. Certains ont relevé que, dans les conditions actuelles, l'offensive de l'économie néolibérale s'accentue, entraînant des conséquences dévastatrices pour la majorité écrasante des travailleurs. Cette agression qui se fait via les organismes impérialistes vise également une recolonisation économique des pays en voie de développement.
De nombreux intervenants ont souligné que ces développements montrent que tous les peuples et leurs mouvements de masse se trouvent confrontés à la menace d'une domination mondiale du capital monopoliste dirigé par les Etats-Unis, mettant aussi l'accent sur la nécessité de développer plus large et coordonnée l'action des partis et des mouvements pour faire face à cette situation dangereuse en changeant les rapports de force actuels au plan national, régional et international. D'autres ont encore exprimé leur inquiétude au sujet de phénomènes qui rappelent des tendances de type fasciste.
La résolution 1483/2003 du Conseil de sécurité de l'ONU en date du 22.5.03 sur l'Irak a été jugée très négative, puisque légalisant a posteriori les envahisseurs illégaux en les désignant comme forces d'occupation, mais aussi comme très dangereuse l'acceptation, dans la même résolution, du dogme de la guerre préventive soutenu depuis le 11.9.2001 par les Etats-Unis, une menace pour toute force résistant, d'une manière ou d'une autre, à leur hégémonie.
Il a été question aussi des menaces d'étendre la guerre qui se tourne maintenant directement contre la Syrie et l'Iran.
Les participants ont exprimé leur solidarité au peuple irakien et à ses forces de progrès et de démocratie, à leur lutte pour exercer le droit de déterminer leur avenir eux-même et selon leur libre volonté, en mettant fin à l'occupation et ouvrant des perspectives d'un changement démocratique radical. Des intervenants relevèrent que l'ONU a l'obligation d'assumer ses responsabilités conformément à sa Charte et à la Convention de Genève de 1949 afin de protéger la vie des citoyens irakiens et prévenir les violations des droits de l'homme par les forces d'occupation.
Les menaces du gouvernement américain contre l'Iran risque d'embraser et de détruire toute la région. Une attaque militaire sous commandement américain contre l'Iran serait catastrophique, non seulement pour le peuple d'Iran, mais aussi pour le mouvement pacifique, le progrès et la démocratie dans le monde entier. Les participants ont souligné que l'avenir de l'Iran ne peut être décidé que par le peuple iranien et ses forces démocratiques et progressistes, et non pas par "une solution alternative" mijotée depuis l'étranger.
Les participants ont mis l'accent par ailleurs sur les déclarations de recours même à des armes nucléaires, à l'accélération des programmes d'armes nucléaires de nouvelle génération des Etats-Unis, au système de "Défense nationale missile"----, et ----
en vilation du Traité sur les missiles anti--balistiques (ABM), renversant la tendance au désarmement qui avait pu être obtenue avec les traités ----
(SALT et START).
Comme il a été rappelé, la militarisation des relations internationales prend des formes encore plus dangereuses et accroît les risques de nouveaux conflits armés sous le poids des antagonismes et des interventions.
Plusieurs délégués ont souligné l'importance des décisions du G-8, le groupe des pays les plus puissants du monde, dans la politique internationale, le rôle de l'UE au vu de la création de sa propre force d'intervention intitulée "Force d'intervention rapide", de l'OTAN avec son nouveau dogme offensif inspiré de la conception de la guerre préventive et de son nouvel élargissement, qui en réalité le transforme en gendarme mondial sous l'hégémonie de l'impérialisme américain.
Toute l'humanité se trouve devant un nouveau plan dangereux de l'impérialisme actuel, qui menace la paix, la sécurité et la stabilité dans de nombreuses régions du globe.
Il a été souligné en même temps que, malgré l'agressivité croissante de l'impérialisme après le 11 septembre 2001, le grand événement porteur d'espoirs depuis cette époque est l'ampleur gigantesque des mouvements populaires et les réactions contre les guerres impérialistes (d'abord contre le peuple de l'Afghanistan et maintenant contre le peuple d'Irak). Comme l'ont fait observé certains, ce qui a été nouveau dans le cas de l'Irak ce fut les mobilisations mondiales avant l'intervention impérialiste, lesquelles revendiquaient que cette guerre n'ait pas lieu même avec le feu vert de l'ONU. Nombreux ont été les intervenants se référant aux revendications précises des manifestants que leur gouvernement ne prenne part d'aucune facon dans cette guerre.
D'autres délégués ont condamné les déclarations et actions des impérialistes contre Cuba et les conquêtes de son peuple et contre la République populaire de Corée. Ils ont exprimé leur solidarité avec ces pays, exigeant l'arrêt de ces efforts de subversion et menaces contre ces peuples.
Les participants ont réitéré leur soutien à la lutte du peuple de Palestine et leur refus de qualifier sa lutte de terroriste, et considéré l'occupation israélienne comme la source de la violence dans la région. Pour eux, les manifestations de solidarité à la juste lutte du peuple palestinien pour son indépendance et son propre Etat souverain et viable avec Jerusalem-Est comme capitale, doivent être plus dynamiques et se propager dans le monde entier, surtout aujourd'hui, après l'occupation de l'Irak, quand les Etats-Unis, au moyen du dit "quartet" (Etats-Unis, UE, ONU, Russie), veulent "réaménager" toute la région selon leurs intérêts.
Les participants ont exprimé en outre leur solidarité aux forces pacifistes en Israel, alors qu'il a été fait une mention toute spéciale aux jeunes Israéliens qui refusent de servir dans l'armée dans les territoires occupés au risque même d'être mis en prison.
Les participants ont condamné l'occupation continue de régions syriennes et libanaises, réclamant le retrait sans condition des forces armées israéliennes et le retour de tous les réfugiés conformément aux résolutions 242, 338, 194 de l'ONU.
Certains intervenants ont souligné la nécessité d'intensifier encore davantage les efforts pour soutenir cette lutte dans leur pays et la nécessité d'organiser des missions de solidarité dans les territoires occupés par Israel et dans les régions palestiniennes autoadministrées. Les participants ont condamné catégoriquement la violence à nu du gouvernement d'Israel dans les territoires palestiniens occupés et les arrestations massives et incarcérations de Palestiniens.
Ils ont exprimé leur solidarité et leur soutien à la lutte du peuple chypriote pour une solution fédérale sur base des résolutions de l'ONU et du Conseil de sécurité, sur le retrait des forces turques d'occupation, sur la réunification de Chypre et de son peuple, chose qui contribuera à la paix en Méditerranée orientale.
Certains participants ont évoqué l'existence de pas en avant dont attestent un éveil et des dispositions à lutter et à résister au sein du mouvement ouvrier et syndical grâce au renforcement de la présence des forces de classe, au développement de nouvelles luttes revendicatives. Il a éte également signalé la nécessité de développer l'action sur les lieux de travail et de renforcer plus encore les forces de classe au sein du mouvement ouvrier et syndical.
Les participants ont échangé leurs points de vue au sujet des mouvements anti-guerre et anti-mondialisation capitaliste, et sur le rôle des communistes dans ces mouvements. Il a été constaté par ailleurs que le mouvement multiforme contre la mondialisation capitaliste se renforce mais en même temps aussi les luttes internes dans le mouvement pour définir les orientations et les objectifs des revendications. Il a été souligné la nécessité de développer une politique de solidarité active et de soutien entre partis communistes et ouvriers, et plus généralement entre mouvements populaires.
Plusieurs intervenants demandèrent de soutenir une série d'initiatives qui sont prises par divers Partis communistes, partis ouvriers ou autres mouvements, et qui sont:
Les participants ont souligné la nécessité de continuer et multiplier de telles rencontres des partis communistes et ouvriers, et la nécessité de rencontres plus larges sur des questions d'intérêt international, ainsi que des rencontres régionales.
Il a été signalé aussi l'idée qu'il faudra tenir des réunions de nos partis lors de grands événements internationaux dans le but d'assurer l'élaboration collective de propositions ainsi qu'une évaluation at attitude qui soit la plus commune possible. Une telle possibilité nous est offerte lors de la convocation du Forum social mondial qui aura lieu a Bombay (Inde) en 2004.
Les participants ont noté que la nécessité de la présence distincte, des concertations et de la coopération des partis communistes et ouvriers constitue le facteur fondamental pour développer la politique des alliances et coopérations, une politique qui agisse positivement et ne vienne pas en contradiction avec la coordination et l'action commune de forces plus larges démocratiques, anti-impérialistes, anti-monopolistes et patriotiques, ainsi qu'avec le mouvement multiforme contre la mondialisation capitaliste.
Il a été considére utile aussi d'elargir la discussion et l'échange de points de vue qui contribueront à développer l'analyse théorique en ce qui concerne la transformation de cette société et ses perspectives vers le socialisme dans la conjoncture actuelle.
Les délégués ont encore exprimé la nécessité d'intensifier encore plus la solidarité internationaliste de nos partis avec les communistes et tous les hommes de progrès et partis encourant des poursuites judiciaires, des peines de prison, et dont l'action est interdite. Par ailleurs, il a été dit nécessaire la solidarité à l'action contre les discriminations antidémocratiques et mesures réactionnaires visant les droits démocratiques et les libertés.
Suite à la Rencontre internationale des Partis communistes et ouvriers organisée à Athènes les 19 et 20 juin 2003, le Parti communiste de Grèce, a publié le communiqué suivant:
Du 19 au 20 juin 2003, 59 partis communistes et ouvriers se sont rencontrés sur le thème "Les mouvements contre la guerre et la mondialisation et les communistes".
Certains partis par ailleurs, malgré leur désir, n'ont pu se rendre à la Rencontre en raison de la situation dans leur pays, mais ont adressé des messages de salutations et interventions écrites qui ont été insérées dans les documents de la Rencontre.
Ces deux jours de travaux ont permis un échange constructif de vues sur la situation internationale et présenter des expériences riches en vécu sur le développement de la lutte des peuples et des mouvements de masse contre la guerre et la mondialisation capitaliste.
Dans leur évaluation des développements internationaux qui ont suivi surtout l'intervention militaire des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Australie contre le peuple irakien et son occupation, les participants ont fermement condamné la dangereuse escalade de l'agressivité impérialiste et l'entière violation des principes et règles du droit international, qui conduisirent à une crise encore plus profonde de l'ONU dans son rôle de garant de la paix et des règlements pacifiques des différends entre Etats.
Plusieurs participants ont commenté les tendances observées dans le capitalisme contemporain. Certains ont relevé que, dans les conditions actuelles, l'offensive de l'économie néolibérale s'accentue, entraînant des conséquences dévastatrices pour la majorité écrasante des travailleurs. Cette agression qui se fait via les organismes impérialistes vise également une recolonisation économique des pays en voie de développement.
De nombreux intervenants ont souligné que ces développements montrent que tous les peuples et leurs mouvements de masse se trouvent confrontés à la menace d'une domination mondiale du capital monopoliste dirigé par les Etats-Unis, mettant aussi l'accent sur la nécessité de développer plus large et coordonnée l'action des partis et des mouvements pour faire face à cette situation dangereuse en changeant les rapports de force actuels au plan national, régional et international. D'autres ont encore exprimé leur inquiétude au sujet de phénomènes qui rappelent des tendances de type fasciste.
La résolution 1483/2003 du Conseil de sécurité de l'ONU en date du 22.5.03 sur l'Irak a été jugée très négative, puisque légalisant a posteriori les envahisseurs illégaux en les désignant comme forces d'occupation, mais aussi comme très dangereuse l'acceptation, dans la même résolution, du dogme de la guerre préventive soutenu depuis le 11.9.2001 par les Etats-Unis, une menace pour toute force résistant, d'une manière ou d'une autre, à leur hégémonie.
Il a été question aussi des menaces d'étendre la guerre qui se tourne maintenant directement contre la Syrie et l'Iran.
Les participants ont exprimé leur solidarité au peuple irakien et à ses forces de progrès et de démocratie, à leur lutte pour exercer le droit de déterminer leur avenir eux-même et selon leur libre volonté, en mettant fin à l'occupation et ouvrant des perspectives d'un changement démocratique radical. Des intervenants relevèrent que l'ONU a l'obligation d'assumer ses responsabilités conformément à sa Charte et à la Convention de Genève de 1949 afin de protéger la vie des citoyens irakiens et prévenir les violations des droits de l'homme par les forces d'occupation.
Les menaces du gouvernement américain contre l'Iran risque d'embraser et de détruire toute la région. Une attaque militaire sous commandement américain contre l'Iran serait catastrophique, non seulement pour le peuple d'Iran, mais aussi pour le mouvement pacifique, le progrès et la démocratie dans le monde entier. Les participants ont souligné que l'avenir de l'Iran ne peut être décidé que par le peuple iranien et ses forces démocratiques et progressistes, et non pas par "une solution alternative" mijotée depuis l'étranger.
Les participants ont mis l'accent par ailleurs sur les déclarations de recours même à des armes nucléaires, à l'accélération des programmes d'armes nucléaires de nouvelle génération des Etats-Unis, au système de "Défense nationale missile"----, et ----
en vilation du Traité sur les missiles anti--balistiques (ABM), renversant la tendance au désarmement qui avait pu être obtenue avec les traités ----
(SALT et START).
Comme il a été rappelé, la militarisation des relations internationales prend des formes encore plus dangereuses et accroît les risques de nouveaux conflits armés sous le poids des antagonismes et des interventions.
Plusieurs délégués ont souligné l'importance des décisions du G-8, le groupe des pays les plus puissants du monde, dans la politique internationale, le rôle de l'UE au vu de la création de sa propre force d'intervention intitulée "Force d'intervention rapide", de l'OTAN avec son nouveau dogme offensif inspiré de la conception de la guerre préventive et de son nouvel élargissement, qui en réalité le transforme en gendarme mondial sous l'hégémonie de l'impérialisme américain.
Toute l'humanité se trouve devant un nouveau plan dangereux de l'impérialisme actuel, qui menace la paix, la sécurité et la stabilité dans de nombreuses régions du globe.
Il a été souligné en même temps que, malgré l'agressivité croissante de l'impérialisme après le 11 septembre 2001, le grand événement porteur d'espoirs depuis cette époque est l'ampleur gigantesque des mouvements populaires et les réactions contre les guerres impérialistes (d'abord contre le peuple de l'Afghanistan et maintenant contre le peuple d'Irak). Comme l'ont fait observé certains, ce qui a été nouveau dans le cas de l'Irak ce fut les mobilisations mondiales avant l'intervention impérialiste, lesquelles revendiquaient que cette guerre n'ait pas lieu même avec le feu vert de l'ONU. Nombreux ont été les intervenants se référant aux revendications précises des manifestants que leur gouvernement ne prenne part d'aucune facon dans cette guerre.
D'autres délégués ont condamné les déclarations et actions des impérialistes contre Cuba et les conquêtes de son peuple et contre la République populaire de Corée. Ils ont exprimé leur solidarité avec ces pays, exigeant l'arrêt de ces efforts de subversion et menaces contre ces peuples.
Les participants ont réitéré leur soutien à la lutte du peuple de Palestine et leur refus de qualifier sa lutte de terroriste, et considéré l'occupation israélienne comme la source de la violence dans la région. Pour eux, les manifestations de solidarité à la juste lutte du peuple palestinien pour son indépendance et son propre Etat souverain et viable avec Jerusalem-Est comme capitale, doivent être plus dynamiques et se propager dans le monde entier, surtout aujourd'hui, après l'occupation de l'Irak, quand les Etats-Unis, au moyen du dit "quartet" (Etats-Unis, UE, ONU, Russie), veulent "réaménager" toute la région selon leurs intérêts.
Les participants ont exprimé en outre leur solidarité aux forces pacifistes en Israel, alors qu'il a été fait une mention toute spéciale aux jeunes Israéliens qui refusent de servir dans l'armée dans les territoires occupés au risque même d'être mis en prison.
Les participants ont condamné l'occupation continue de régions syriennes et libanaises, réclamant le retrait sans condition des forces armées israéliennes et le retour de tous les réfugiés conformément aux résolutions 242, 338, 194 de l'ONU.
Certains intervenants ont souligné la nécessité d'intensifier encore davantage les efforts pour soutenir cette lutte dans leur pays et la nécessité d'organiser des missions de solidarité dans les territoires occupés par Israel et dans les régions palestiniennes autoadministrées. Les participants ont condamné catégoriquement la violence à nu du gouvernement d'Israel dans les territoires palestiniens occupés et les arrestations massives et incarcérations de Palestiniens.
Ils ont exprimé leur solidarité et leur soutien à la lutte du peuple chypriote pour une solution fédérale sur base des résolutions de l'ONU et du Conseil de sécurité, sur le retrait des forces turques d'occupation, sur la réunification de Chypre et de son peuple, chose qui contribuera à la paix en Méditerranée orientale.
Certains participants ont évoqué l'existence de pas en avant dont attestent un éveil et des dispositions à lutter et à résister au sein du mouvement ouvrier et syndical grâce au renforcement de la présence des forces de classe, au développement de nouvelles luttes revendicatives. Il a éte également signalé la nécessité de développer l'action sur les lieux de travail et de renforcer plus encore les forces de classe au sein du mouvement ouvrier et syndical.
Les participants ont échangé leurs points de vue au sujet des mouvements anti-guerre et anti-mondialisation capitaliste, et sur le rôle des communistes dans ces mouvements. Il a été constaté par ailleurs que le mouvement multiforme contre la mondialisation capitaliste se renforce mais en même temps aussi les luttes internes dans le mouvement pour définir les orientations et les objectifs des revendications. Il a été souligné la nécessité de développer une politique de solidarité active et de soutien entre partis communistes et ouvriers, et plus généralement entre mouvements populaires.
Plusieurs intervenants demandèrent de soutenir une série d'initiatives qui sont prises par divers Partis communistes, partis ouvriers ou autres mouvements, et qui sont:
- une campagne de mobilisation internationale réclamant la libération des 5 patriotes cubains, qui se trouvent en prison aux Etats-Unis, pour la raison qu'ils luttèrent contre des groupes terroristes de Miami, ainsi que des campagnes pour la levée de l'embargo contre Cuba.
- des initiatives contre le plan de restructuration économique néolibérale de l'Amérique latine et des Caraibes, tel qu'il s'exprime par----la Zone de libre commerce de l'Amérique (FTAA/ALCA), le "Plan Puebla-Panama" et son bras armé, le "Plan Colombie", dont l'objectif est de lutter contre la résistance de tut élément social hostile et directement d'isoler et d'exterminer le mouvement de guerrilla en Colombie et renverser la République bolivarienne démocratique et légitime du Venezuela.
- la coordination contre les plans des Etats-Unis et de l'UE pour soumettre les plans des économies arabes (Maghreb, Masrek------).
- les campagnes contre les efforts impérialistes de recolonisation des pays du "tiers monde" économiquement, culturellement et politiquement.
- la prise en charge d'initiatives actives pour la coordination des actions de nos partis contre la mondialisation capitaliste, en prenant en considération aussi les nouveaux mouvements qui se développent contre la politique des gouvernements impérialistes et des sociétés multinationales.
Les participants ont souligné la nécessité de continuer et multiplier de telles rencontres des partis communistes et ouvriers, et la nécessité de rencontres plus larges sur des questions d'intérêt international, ainsi que des rencontres régionales.
Il a été signalé aussi l'idée qu'il faudra tenir des réunions de nos partis lors de grands événements internationaux dans le but d'assurer l'élaboration collective de propositions ainsi qu'une évaluation at attitude qui soit la plus commune possible. Une telle possibilité nous est offerte lors de la convocation du Forum social mondial qui aura lieu a Bombay (Inde) en 2004.
Les participants ont noté que la nécessité de la présence distincte, des concertations et de la coopération des partis communistes et ouvriers constitue le facteur fondamental pour développer la politique des alliances et coopérations, une politique qui agisse positivement et ne vienne pas en contradiction avec la coordination et l'action commune de forces plus larges démocratiques, anti-impérialistes, anti-monopolistes et patriotiques, ainsi qu'avec le mouvement multiforme contre la mondialisation capitaliste.
Il a été considére utile aussi d'elargir la discussion et l'échange de points de vue qui contribueront à développer l'analyse théorique en ce qui concerne la transformation de cette société et ses perspectives vers le socialisme dans la conjoncture actuelle.
Les délégués ont encore exprimé la nécessité d'intensifier encore plus la solidarité internationaliste de nos partis avec les communistes et tous les hommes de progrès et partis encourant des poursuites judiciaires, des peines de prison, et dont l'action est interdite. Par ailleurs, il a été dit nécessaire la solidarité à l'action contre les discriminations antidémocratiques et mesures réactionnaires visant les droits démocratiques et les libertés.
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