Intervention de l'euro-député du PCG, Costas Alyssandrakis, au PE contre le rapport sur la marche des relations UE-Pays méditerranéens
"Le rapport sur la coopération euro-méditerranéenne met une fois de plus à jour l'arrogance de l'UE face aux pays méditerranéens.
L'Europe ''civilisée'' est disposée à enseigner la démocratie et le libre marché à ses voisins "incultes''. Elle devient le juge de tous, surtout en ce qui concerne les droits de l'Homme, à l'instant même où au sein de l'UE se déroule un immense filet d'autoritarisme, de répression et d'Etat policier. Elle diffuse sa propre version du terrorisme, elle impose ses propres dispositions dans les accords d'association, alors qu'elle ne dit pas un mot sur le terrorisme d'Etat d'Israël. Elle met à profit sa suprématie économique, non pas pour aider le développement des pays d'Afrique du Nord et du Proche-Orient, mais pour imposer ses conditions dans les échanges commerciaux et dans les affaires intérieures de ces pays. Le rapport en arrive au point d'inviter les pays-partenaires "d'appliquer des politiques de convergence avec l'euro", alors qu'elle fait pression pour le développement du secteur privé!
Malgré les proclamations du contraire, les relations euro-méditerranéennes furent et restent inéquitables. Elles furent et restent un vecteur d'ingérence dans les affaires intérieures des pays méditerranéens dans le but de soutenir les intérêts économiques, militaires et politiques de l'UE. Cette politique s'intensifiera puisque, après l'élargissement, l'attention de l'UE se tournera vers la Méditerranée.
En votant contre le rapport, le PCG exprime son soutien aux peuples et à leur lutte, qui est la seule voie vers le progrès".
Rizospastis, 7/6/2003
L'Europe ''civilisée'' est disposée à enseigner la démocratie et le libre marché à ses voisins "incultes''. Elle devient le juge de tous, surtout en ce qui concerne les droits de l'Homme, à l'instant même où au sein de l'UE se déroule un immense filet d'autoritarisme, de répression et d'Etat policier. Elle diffuse sa propre version du terrorisme, elle impose ses propres dispositions dans les accords d'association, alors qu'elle ne dit pas un mot sur le terrorisme d'Etat d'Israël. Elle met à profit sa suprématie économique, non pas pour aider le développement des pays d'Afrique du Nord et du Proche-Orient, mais pour imposer ses conditions dans les échanges commerciaux et dans les affaires intérieures de ces pays. Le rapport en arrive au point d'inviter les pays-partenaires "d'appliquer des politiques de convergence avec l'euro", alors qu'elle fait pression pour le développement du secteur privé!
Malgré les proclamations du contraire, les relations euro-méditerranéennes furent et restent inéquitables. Elles furent et restent un vecteur d'ingérence dans les affaires intérieures des pays méditerranéens dans le but de soutenir les intérêts économiques, militaires et politiques de l'UE. Cette politique s'intensifiera puisque, après l'élargissement, l'attention de l'UE se tournera vers la Méditerranée.
En votant contre le rapport, le PCG exprime son soutien aux peuples et à leur lutte, qui est la seule voie vers le progrès".
Rizospastis, 7/6/2003
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